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+9Ombre Sarys Alicia Papageno Nel Mirabellia Maribla Happiest Vili 13 participants | Auteur | Message |
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Vili Trône
Nombre de messages : 1704 Age : 39 Guilde : Crowd Date d'inscription : 14/06/2005
| Sujet: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:01 | |
| Salut à tous. Bon, il y a déjà eu des sujets dédiés à cela, mais tous basé sur le jeu, alors je me lance. Vous savez, je ne suis pas qu'une personne doté d'un caractère de cochon, autoritaire, et j'en passe, j'ai aussi un petit coeur qui bat, et les poêmes me touchent beaucoup... :oops: Bon, maintenant que vous avez bien rigolés sur ma poire, voici deux poêmes, l'un étant de Beaudelaire, l'autre datant de mon adolescence. - Citation :
- Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. - Citation :
- Qui suis je ?
Un voyageur de la vie Qu'importe mon nom, Qu'importe mon âge, Seule importance : je vis.
Où vais je ? Partout, nulle part Qu'importe le lieu, Qu'importe le temps, Seule importance : je vis.
Dans quel état j'erre ? Blessé, Guéri, Qu'importe l'état, Qu'importe l'errance, Seule importance : j'aime. PS : le premier qui vient pour se moquer, je le cherche pour le poutrer IRL. | |
| | | Happiest Trône
Nombre de messages : 291 Guilde : Les XD Date d'inscription : 16/02/2006
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:16 | |
| - Vili a écrit:
- Citation :
- Dans quel état j'erre ?
Blessé, Guéri, Qu'importe l'état, Qu'importe l'errance, Seule importance : j'aime. Bah tu a essayé dans celle du haut à coté des bouquins :DD - Vili a écrit:
PS : le premier qui vient pour se moquer, je le cherche pour le poutrer IRL. Ca serait tellement sympa de se rencontrer | |
| | | Maribla Archange
Nombre de messages : 971 Age : 36 Guilde : Archangel Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:17 | |
| Personnellement un de mes préféré
Spleen, Les Fleurs du Mal , Beaudelaire. Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. – Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.[/i] | |
| | | Happiest Trône
Nombre de messages : 291 Guilde : Les XD Date d'inscription : 16/02/2006
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:25 | |
| Sinon, un qui m'a beaucoup marqué plus jeune. - Citation :
- Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO (Recueil : Les contemplations) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:46 | |
| - Vili a écrit:
- Vous savez, je ne suis pas qu'une personne doté d'un caractère de cochon, autoritaire, et j'en passe, j'ai aussi un petit coeur qui bat, et les poêmes me touchent beaucoup...
Quelqu'un qui apprécie la chanson One More Kiss Dear de Vangelis ne peut pas être totalement dénué de sensibilité ... Mon Navire d'OubliMon navire d'oubli passe comme un fantôme dans une mer atroce, hivernale, à minuit ; de Charybde en Scylla son cap, au gouvernail mon maître, mon seigneur - hélas, mon ennemi.
Alerte, une pensée pousse chaque aviron, rebelle, défiant la mort et la tempête ; la voile est déchirée par un vent éternel, humide, de soupirs, d'espoirs et de désir.
Les haubans fatigués, mouillés et alourdis par le dédain brumeux et la pluie de mes larmes, sont un tressage épais d'ignorance et d’erreur ;
les deux signes d'amour, mes guides, ont disparu, dans les flots ont sombré mon art et ma raison ; et déjà de toucher mon port je désespère.Francesco Petrarca (dit Pétrarque), Canzoniere. |
| | | Mirabellia Esprit divin
Nombre de messages : 1000 Age : 41 Guilde : La IIIe Légion Date d'inscription : 19/12/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 13:47 | |
| Voici quelques uns des miens, datant d'il y a 3 ans à peu près: - Citation :
- l'Amitié
L'Amitié c'est donner tout, Sans même attendre un bout De quoi que ce soit en retour, Ni de l'Amitié, ni de l'Amour.
L'Amitié c'est en premier lieu, Faire sourire et rendre heureux, Partager un pain secret, Sans même espérer être aimé.
L'Amitié est enfin comblée, Lorsqu'un jour on a trouvé, Une personne comme nous, Qui vous a donné beaucoup.
S'en suit alors bonheur et complicité, Rires, larmes et confidences partagées, Echanges existenciels et uniques, Car l'Amitié est vraiment magique.
Pour la vie et à jamais, Cette personne restera gravée, Dans un coin de notre coeur, Où sera toujours la chaleur. - Citation :
- Petite Fleur
Petit fleur deviendra grande, Se courbe, salue et demande, Quand est-ce que viendra son tour, Où ses pétales verront la lumière du jour.
Innocente petite fille, Tu es là avec tes yeux qui brillent, Espiègle petit bouton, Qui se croit loup parmi les moutons.
Petite fleur la vie est courte, Profite de ta jeunesse, écoute, Tu as bien le temps de t'épanouir, Ne sois pas pressée de grandir.
Car l'innocence se fait rare, Plus tôt la Vie démarre, L'enfance est avortée, Le bouton s'est vite fané.
Alors, petit fleur, vis, N'écoute que toi et non tes "amis", Car l'enface est belle, Crains le froid et la grêle.. ...Parmis une bonne trentaine de textes... | |
| | | Maribla Archange
Nombre de messages : 971 Age : 36 Guilde : Archangel Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:05 | |
| Tient un extrait du tome 13 de l'assassin royal qui me fait particulierement déprimer.
En cette ultime danse où se joue le hasard, Plus jamais ne serait ton cavalier de bal. C'en est un autre qui sous mon triste regard, Te fera parcourir en tournoyant la salle.
En cette ultime danse où se joue le hasard, Quand il me faudra dire à ta vie adieu, Je voudrai que pour toi elle ai tout les égards, Que tu sache t'envoler vers les cieux.
En cette ultime danse où se joue le hasard, Quand je serai certain de te perdre à jamais, Te laisserai aller, regrettant ton départ, Souhaitant que devant toi s'enfuie les vents mauvais.
En cette ultime danse où se joue le hasard, Nous nous verrons nos esprits l'un à l'autre avoués, Nous nous séparerons, endueillés et hagards, Quand le noeud qui nous lie sera dénoué.
Dernière édition par le Jeu 13 Avr - 14:43, édité 1 fois | |
| | | Nel Sage
Nombre de messages : 6050 Age : 40 Guilde : Archangel Date d'inscription : 15/01/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:21 | |
| Vous n'avez guère de chance, je viens hier de finir un recueil de Vian, je vous inflige donc quelques pièces peu digestes. - Citation :
- Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu Les chiens noirs du Mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un coté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraiment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurai l'étrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le goût qui me tourmente Le goût qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir goûté La saveur de la mort. - Citation :
- Si je croyais en Dieu
Je serais heureux De rêver au jour où je verrais dans le ciel Un ange en robe blanche Par un clair dimanche Descendant vers moi dans un chariot doré Dans un bruit d'ailes et de soie Loin de toute la terre Très haut, je verrais se lever devant moi L'aube d'un jour sans fin La brûlante lumière Le bonheur éternel Si je croyais en Dieu
Mais j ai vu trop de haine Tant et tant de peine Et je saisis mon frère, qu'il te faudra marcher seul En essayant toujours De sauver l'amour Qui te lie aux hommes de 'a Terre oubliée Car tout au bout du chemin Une faux à la main La mort, en riant, nous attend pas pressée Aussi mon ange à moi Je le cherche en ce monde Pour gagner enfin ma part de joie Dans ses bras | |
| | | Vili Trône
Nombre de messages : 1704 Age : 39 Guilde : Crowd Date d'inscription : 14/06/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:30 | |
| Je... heu... hum... :oops: J'en ai fait un cette nuit après avoir déco, pour la femme que j'aime, et qui traverse des moments difficiles... Il est pas forcément bien écrit, mais bon... :oops: - Citation :
- L'amour guide mes pas
Mais ne me permet pas De trouver les bons mots. Ce qui t'affecte trouve en moi en triste écho, Même si je n'ose te le dire, De peur que tu ne craignes le pire.
Je suis un géant aux bras protecteurs, Alors laisse moi pour l'heure Te serrer contre mon coeur, Et ainsi apaiser notre douleur. Quoiqu'il arrive, je serais là pour toi, Pour cette épreuve, mais aussi toutes les autres fois. | |
| | | Mirabellia Esprit divin
Nombre de messages : 1000 Age : 41 Guilde : La IIIe Légion Date d'inscription : 19/12/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:45 | |
| C'est zouli C'est la période des crasses pour tout le monde j'ai l'impression -_-" | |
| | | Papageno Bontalien
Nombre de messages : 371 Age : 43 Guilde : Gryffondor Date d'inscription : 23/01/2006
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:46 | |
| De l'amour d'abord, avec Clément maraud - Citation :
- Anne, par jeu, me jeta de la neige,
Que je cuidais froide certainement ; Mais c'était feu ; l'expérience en ai-je, Car embrasé je fus soudainement. Puisque le feu loge secrètement Dedans la neige, où touverai-je place Pour n'ardre point ? Anne, ta seule grâce Eteindre peut le feu que je sens bien, Non point par eau, par neige, ni par glace, Mais par sentir un feu pareil au mien. Puis un poème macabrement jouissif, venu tout droit du pont du Rimbaud Warrior. - Citation :
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !
Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement dans un hideux amour.
Hurrah ! les gais danseurs qui n'avez plus de panse ! On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs ! Hop ! qu'on ne cache plus si c'est bataille ou danse ! Belzébuth enragé racle ses violons !
O durs talons, jamais on n'use sa sandale ! Presque tous ont quitté la chemise de peau ; Le reste est peu gênant et se voit sans scandale. Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :
Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées, Un morceau de chair tremble à leur maigre menton : On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux, raides, heurtant armures de carton.
Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes ! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer ! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...
Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres : Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !
Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre : Et, se sentant encor la corde raide au cou,
Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque Avec des cris pareils à des ricanements, Et, comme un baladin rentre dans la baraque, Rebondit dans le bal au chant des ossements.
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
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| | | Alicia Trône
Nombre de messages : 2719 Age : 38 Guilde : Red Cloud Date d'inscription : 19/02/2005
| | | | Maribla Archange
Nombre de messages : 971 Age : 36 Guilde : Archangel Date d'inscription : 30/04/2005
| Sujet: Re: Poêmes Jeu 13 Avr - 14:50 | |
| Ouah je le connaissait pas celui là mais j'adore. Ca me rapelle beaucoup l'ambiance des animation de Tim Burton. ^^ | |
| | | Vili Trône
Nombre de messages : 1704 Age : 39 Guilde : Crowd Date d'inscription : 14/06/2005
| Sujet: Re: Poêmes Dim 16 Avr - 21:11 | |
| Extrait d'un livre de Stephen King, Le Pistolero - Citation :
- Vois la Tortue comme elle est ronde !
Sur son dos repose le monde. Son esprit, quoique lent, est toujours très gentil ; Il tient chacun de nous dans ses nombreux replis. Sur son dos se prêtent tous les serments ; Elle ne peut nous aider mais jamais elle ne ment. Elle aime la terre, elle aime l'océan, Et elle m'aime, moi qui ne suis qu'un enfant | |
| | | Sarys Trône
Nombre de messages : 4501 Guilde : Archangel Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: Poêmes Dim 16 Avr - 21:25 | |
| de moi :
Berce moi, dans ton sanctuaire maudis, protège moi, des larmes de la pluie, embrasse-moi, unis-toi à moi à l'infinis, tues-moi, fais d'une goutte la fin de ma vie,
Regarde cet homme les larmes glacée il parait faire un somme comme un miroir que l'on vient de briser
La pluie n'est pas une cachette, elle est juste une réalité, ma réalité. Face aux regards incipides des gens, nous méprisant, faire face par un sourire les rends fuyant. Mais peu à peu, c'est notre âme qui fuit notre vie maudie...
Le sang coule comme une larme celeste la vie s'écoule comme une pluie inceste Encore ce chant pathéthique porté par des voix d'enfants, unique...
J'entends ces voixs partout où la tristesse m'égare. je perçois ces halos blancs surtout lorsque la vie se joue avare
Il pleut sur moi depuis ma naissance, jouissant de jour en jour de l'indifférence. Isolé de tous par le monde, faisant face à mon enfance qui s'éloignait à grands pas peu à peu le petit moi mourrait pour laisser la place à ce que je suis moi...
l'enfant que j'ai été a disparu La nuit ou j'ai vu le sang étendue Comme si c'est moi qui venait de mourrir Alors que c'est moi qui était en train de tuer...
Ainsi fut perdu la joie de vivre d'un enfant que les cieux ont choisi de maudire Sa naissance fut transformé en chant sa joie en sang...
Personne ne peut choisir qui doit vivre ou mourir,juste le destin nous guide à perir j'ai cru en la sauvegarde de mon être quand j'ai croisé un ange mais l'ange s'est joué de moi, et ma blessé Moi, qui croyait avoir une écorce,fut surpris de voir mon coeur ravagé avec une telle haine, une telle force, l'envie de briser le peu de vie qui me restait, l'envie de trahir ce en quoi je croyait BETRAYAL
JE revois ces enfants égorgés au chant du christ je revois leur sang dessiner le nombre de l'antéchrist
"Maudit soit ton être Bannie soit ton âme Esseulé à jamais" voilà ce que leurs corps sans âmes chantaient...
regardant mes mains,leur sang, mon sang, ainsi que leur regard blanc qui me contemplait pupille blanche qui me figeait la pluie céleste qui tombait, larmes d'enfants...
Schyzophrénie un temps partiel d'avoir eu son être déchiré en deux, par la lame de son propre sang, Crime impunie, enfant rejeté, vie bannie, âme souffrante...
Le regard m'apparait encore, celui de l'ange souriant qui ma brisé, peines - mille haines - sans remords C'est ainsi que je me suis retrouvé à errer...
Croire-maudire-bannir-fuir-aimer-hair-pleurer- froideur dans l'ame d'un être esseulé qui n'a pour amies que ses larmes...
...dans lesquelles il s'est noyé.. | |
| | | Ombre Attention, démon... ^^
Nombre de messages : 26 Guilde : Daedrik Date d'inscription : 04/04/2006
| Sujet: Re: Poêmes Ven 21 Avr - 10:33 | |
| Mais c'est tout mimi tout ça...
Félicitations.
A moi, à moi... *sautille*
Quelques vers de Wystan Hugh Auden, que j'affectionne tout particulierement.
Chant Funèbre
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone, Empêchez le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne, Faites taire les pianos et sans roulement de tambour, Sortez le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors Dessinent dans le ciel ces trois mots : Il Est Mort, Nouez voiles noirs aux colonnes des édifices, Gantez de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson, Je croyais que l'Amour jamais ne finirait : j'avais tort.
Que les étoiles se retirent ; qu'on les balaye ; Démontez la lune et le soleil, Videz l'océan et arrachez la forêt ; Car rien de bon ne peut advenir désormais. | |
| | | Laidacil Trône
Nombre de messages : 196 Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: Poêmes Dim 7 Mai - 18:41 | |
| Je vais vous poster un petit poeme que je viens de decouvrir, que je trouve magnique et qui explique à peu prés à 200% ce que je ressends en ce moment - Citation :
- Tu resteras ma plus belle déception
L’heure est arrivée, tu vas t’en aller Tout s’arrête pour moi, tout se lamente en vain Tout est triste, tout pleure, mon cœur saigne Hier sauvé in extremis par l'amour Aujourd'hui attristé par l'amer désamour Et cent fois je me souviens de notre histoire…
Le temps de t’aimer, d’être avec toi, de sentir ta présence, La vie m’avait paru plus agréable, moins monotone, le temps moins lent ; Le temps de t’aimer je me suis senti moins seul, moins inutile, moins absent. Et c’est de ça que je voudrais me souvenir. C’est ça que jamais je n’oublierais. Quoiqu’il arrive, souviens toi que tout ce que je t’écris ou t’ai déjà écrit, Tout ce que je te dis ou t’ai déjà dit, Je le pensais sincèrement au moment où je le disais ou l’écrivais. Et quoique j’en pense aujourd’hui, quoique que j’en penserais demain, Ça n’aura plus d’importance. L’important c’est ce que je pensais au moment où je l’écrivais ou le disais.
Hier encore je voyais le soleil qui brillait, J’entendais la musique suave des oiseaux qui chantaient, J’admirais tes yeux qui pétillaient de bonheur, Je restais dans l’extase quand ton sourire se répandait autour de moi. Aujourd’hui je ne vois plus que le ciel qui s’assombrit, Je n’entends plus que les soupirs et les cris de mon cœur qui a peur d’être sans toi à nouveau ; Je vois avec tristesse tes yeux qui n’ont plus leur éclat d’antan, Je reste dans la douleur quand ton sourire devient forcé et se fige sur tes lèvres pulpeuses.
Tu sais, ce qui me tue c’est de devoir continuer à chercher ailleurs Tout ce que je rêvais trouver en une femme et que j’ai trouvé en toi. Je sais qu’il y a peu de chance de trouver ce que je cherche là où je vais, Mais je continuerais à chercher . Tu ne me laisses pas le choix. Peut-être qu’au moins je me trouverais dans cette quête sans fin…
Grâce à toi j’ai vécu des moments exceptionnels. Pour toi, j’étais près à tout faire pour voir le sourire sur ton visage Et savourer l’infini plaisir que me procurait chaque seconde à tes côtés. Si tu m’avais demandé de t’offrir la lune, J’aurais essayé de la décrocher pour toi, Même si je sais qu’il est presque impossible d’y arriver. Personne avant toi ne m’avait donné des ailes Pour espérer atteindre des telles hauteurs !
Tu m’as apporté gracieusement l’étonnement, la surprise, l’émotion ; Tu as rallumé le soleil dans mon ciel jadis truffé de nuages géants et sombres ; Tu m’as sauvé du déluge ; Tu m’as redonné la vie…
Mon cœur est brisé, ma douleur est indéfinissable. Je ne trouve pas assez de mots pour la décrire. Peut-être qu’aucun mot, aucun vers, aucune complainte ne saurait la peindre. Les larmes ne peuvent suffirent, les mots ne peuvent rien dire… Seul peut-être le silence pourrait la chanter…
Dans les fouillis, les lacis de mes pensées portées vers toi Dans les gribouillis des errances de ma plume, de mon cri, de mon cœur cramoisi de douleur Dans les cendres encore chaudes des brûlis de mon bonheur qui se dissipe avec toi Dans les ultimes baisers que mes lèvres frémissantes aimeraient couvrir ton corps gracile Dans nos ultimes étreintes rêvées Dans les larmes sourdes, invisibles, intarissables de mes yeux humides Dans les taillis de mes aveugles espoirs qui dans leur délire veulent croire à l’impossible Dans mon silence assourdissant Puisse-tu pouvoir lire, deviner, sentir mon désarroi, Ma peine, mes regrets, mes plus beaux souvenirs de toi, de nous, de ma vie…
Tu t’en vas là-bas où je ne suis pas Tu me laisses là sans toi et, hélas, je vois partir tes pas Les battements sauvages de mon cœur sonnent le glas de ma ferveur, De ma lueur entre vie et trépas… Sans toi mon astre s’éteint Et peut-être ne survivrais-je pas longtemps aux ténèbres qui me guettent déjà. Te voir t’en aller transperce ma chair comme les fracas de verres volant en éclats. Il fait à présent froid en moi, Mon cœur se gèle sans toi Le brouillard m’empêche de voir plus loin. Le frimas retombe sur mes cheveux en folie, Sur mes plaies ouvertes et ensanglantées. Ma douleur décuple et me torture. Effacée cette fresque de bonheur Sur la presqu’île de notre amour, de notre idylle que je croyais éternelle Comme nous, immortels… Ma déception est grande. La brèche en moi est profonde. Je suis déchiré par l’idée de ne plus te revoir. Je suis malade à l’idée de te perdre à jamais Et de ne plus pouvoir te dire : je t’aime… Je suis mille fois déçu… Mais sache simplement, ô toi mon soleil qui disparaît au couchant, O toi la mélodie qui m'abandonne aux bruits de ce monde, Tu resteras ma plus belle déception…
Josué DJOBLONA
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| | | cysk Esprit divin
Nombre de messages : 486 Age : 36 Guilde : ???? Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Re: Poêmes Ven 18 Aoû - 18:32 | |
| j'ai enfin trouver le topic de poème (bon ok j'ai demander de l'aide mais bon..) donc je vais poster mes poèmes içi, et je vais commencer par mes vieux ^^ donc en voici un écrit en été 2004 pendant....que je faisait un stage dans le boulot de mon père et que je m'ennuyais, à cette époque sur un site j'étais une toute pitite fée - Citation :
- Mes Rêves Angéliques :
l'astre du jour se lève, la fée sort de ses rêves. Mais que c'est il passer, dans les bras de Morphée? La fée était géante, de la taille des gens, qui passent si souvent, devant la fée dormant. Et la fée qui luit, s'éteint durant la nuit, pour éviter d'être, manger par une bête. Personne ne la voie, on ne sait pas qu'elle est là. Elle dort paisiblement, rêvant d'être géant. Car à cette taille ci, la fée change de vie. Car d'un être lumineux, elle devient ange radieux. Et peut ainsi voler, plus vite que le vent, et ainsi inspirer, des rêves aux enfants. cyskoh aller j'en met deux (ne soyer pas trop méchant ) - Citation :
- Mère nature est si bonne :
Les fées et la nature, seront toujours lié Passé présent futur, jusqu’à la mort des fées. Elles l’aident à s’épanouir, de printemps en printemps. La nature les nourrie, depuis qu’elles sont enfants. Mais pour se reposer, et pouvoir se détendre, Nos amies sont aidé, par le soleil si tendre. Il nourrit tout le monde, de sa lumière bénie. En dessinant une ronde, autour des bois maudit. La nature s’en abreuve, et verdit grâce à eux. Les fées prennent se qu’elle peuvent, pour briller encore mieux. Car quand une fée s’éteint, et pas de son plein grée. Sa vie touche à sa fin, et elle est emportée. Par la nature si bonne, et elle en tirera, Force et magie qu’elle donnent, à toute les fées des bois. cysk | |
| | | cysk Esprit divin
Nombre de messages : 486 Age : 36 Guilde : ???? Date d'inscription : 11/08/2006
| Sujet: Re: Poêmes Sam 19 Aoû - 4:29 | |
| j'en poste encore un, celui la fait en cour de maths, simultanément a un autre, plus triste que je montrerais celon vos réactions au premier posté. car celui la dont je suis fière même si je l'ai fait en 1minute chrono pour montrer à mon voisin de table ce que j'écrivai à la place de montrer l'autre triste qui à beaucoup plus plut au public. alors que moi c'est le triste que je préfère, c'est peut être mon préfèré, mais tout le monde l'ignore, et je trouve que ça ne fait que lui donner plus de force enfin bref voici le vite fait dont je suis bien content - Citation :
- petit creu:
une nuit sur deux je rêve de toi, toute les heures je te désire, j'ai envie de toi, que tu soit à moi, quand tu apparais, ou disparais, tu m'atire.
j'ouvre la porte menant a toi, pour nous réunir a tout jamais ensemble, mais tu n'es pas la, et il me semble, que ma soeur était plus rapide que moi.
au revoir, chocolat :'( cysk | |
| | | Fih le Féca Fou Trône
Nombre de messages : 524 Age : 40 Guilde : Les Reclus d'Amakna Date d'inscription : 10/04/2005
| Sujet: Re: Poêmes Sam 19 Aoû - 6:01 | |
| Vite vite du de Nerval ! El Desdichado - Citation :
- Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie: Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la reine; J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron: Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la sainte et les cris de la fée. Prévert - Chanson - Citation :
- Quel jour sommes-nous
Nous sommes tous les jours Mon amie Nous sommes toute la vie Mon amour Nous nous aimons et nous vivons Nous vivons et nous nous aimons Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour. Et une qui me fait sourire (Nel c'est pour toi): Prévert - La Cène - Citation :
- Il sont à table
Ils ne mangent pas Ils ne sont pas dans leur assiette Et leur assiette se tient toute droite Verticalement derrière leur tête. | |
| | | Chibi-Camu Trône
Nombre de messages : 606 Guilde : Archangel Date d'inscription : 24/04/2005
| Sujet: Re: Poêmes Dim 3 Sep - 15:21 | |
| Allez ! Un petit poème plutot connu de Pierre de Marbeuf - Citation :
- Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. :') | |
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| Sujet: Re: Poêmes | |
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| | | | Poêmes | |
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