Archangel
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 Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel

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Efer Hash
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Efer Hash


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MessageSujet: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMar 1 Aoû - 16:19

Citation :
Voici l'histoire d'Efer et de la naissance de l'Archangel. J'ai modifier l'histoire initiale d'Efer et j'ai voulu y intégrer les histoired des membres de la guilde, des évènements passés, d'autres histoire, la légende contée par Sarys, etc.
Je vais tenter de ne pas faire d'impair et de contradictions, mais je vais mettre en scène vos presonnages. N'hésitez donc pas à me faire parvenir vos réaction et vos correction par MP.
Fugass était un village type d'Amakna. Au centre, une grande place pavée au milieu de laquelle trônait un fontaine entourée de grands ormes centenaires qui dispensaient leur ombre reposante. Une rivière à l'onde calme bordait la place à l'ouest et constituait une sorte de frontière naturelle.

A l'est se trouvaient les deux principaux bâtiments du village : la salle du Conseil où étaient prises les décisions importantes et le temple des Douze Divinités où étaient célébrés les mariages et toutes les cérémonies religieuses. Des bâtisses de tuiles bleues se trouvaient de part et d'autres et abritaient les ateliers des artisans avec des boutiques accueillantes desquelles s'échappaient senteurs et parfums. Leurs étals garnis attiraient les badauds et les curieux qui se rassemblaient souvent en petit groupes pour parler des sujets du moment.

La boutique la plus appréciée du village était sans conteste la Boulangerie Hash. On se déplaçait de loin pour déguster les spécialités de Maître Boulanger de Fugass. La boutique ne payait pas de mine mais regorgeait de trésors savoureux. Les pains dorés tout justes sortis du four embaumaient la place, les pâtisseries dorées et nappées de crèmes constituaient un panaché de couleur qui égayait la boutique.

La famille Hash était très populaire a Fugas et appréciée aussi bien pour son savoir faire que pour sa discrétion. Efer était un travailleur passionné par son métier. Fin gourmet, son embonpoint trahissait sa gourmandise. Il se disait comblé par la vie, a faire ce qui l'aimait entouré de sa famille et de ses amis. Efer était natif du village, tout comme sa femme Nefer. Tout deux se connaissaient depuis toujours et avaient grandit ensemble. Inséparables, ils avaient fait les 400 coups ensembles puis, lorsqu'ils furent en âge de le faire, avaient décidé de se marier. Nefer étaient l'une des plus belle fille du village et leur unions avait fait quelques jaloux auprès de ses nombreux prétendants. Mais aucun d'eux ne se dévoila, ne serait-ce qu'en raison de la carrure exceptionnelle du boulanger qui, sous sont calme cachait une force incroyable.

Dès l'âge de 10 ans, Efer avait été pris pour apprenti par l'ancien boulanger du village et s'était immédiatement trouvé un don pour concevoir de nouvelles recettes. Inscrit à la guilde des boulangers, son apprentissage dura sept années comme le voulait la tradition mais il dépassa son maître bien avant la fin de sa première saison. Il du alors se déplacer à Bonta pour valider sa formation. Le long pèlerinage fut la seule et unique fois où il du se séparer de Nefer.

De retour avec son diplôme en poche, il du immédiatement prendre la succession de son vieux maître quelques temps après. Efer se sentait comblé et, comme il le disait souvent "la gloire ne m'intéresse pas. Je ne serait jamais célèbre, mon destin sera banal, et c'est bien mieux comme ça. Je n'aspire qu'une chose, vivre auprès de ma femme et veiller au bonheur de ma fille".

***


Comte-Arebour n'avait de noble que son nom. Il ne faisait partie d'aucune Aristocratie d'Amakna et semblait avoir toujours habité Fugass. Arebour était un personnage singulier, ne serait-ce que du fait qu'il soit le seul et unique xélor du village. Petit et malin, il cachait son visage sous d'épaisses bandelettes. Même Efer, son meilleur ami, n'avait jamais vu ce qui se cachait dessous. Arebour avait grandi auprès du boulanger et de sa femme et s'était lancé dans le métier simple de paysans. Il faisait son travail plus part nécessité que par passion, mais il le faisait bien. Ses farines étaient fines et propres et participaient grandement aux succès des créations d'Efer.

Le Xélor n'avait pas de famille ou du moins, il n'en faisait jamais allusion. Il parlait peu et presque exclusivement à Efer. Petits, touts deux ne se mélangeaient guère avec les enfants de leur âge, préférant grandement se rendre ensemble dans les forêts au nord du village pour chasser ou vers les méandres de la rivières, plus au Sud, pour s'adonner à de longues parties de pêche. Grâce à Efer, il se sentait moins seul. Sa race, ses origines mystérieuses, mais surtout les légendes qui circulaient autour des Xélor, l'avaient petit à petit marginalisé et avaient entrainé son exclusion de jeux des petits fécas fougassiens. Seuls Efer n'avait jamais paru dérangé par sa différence et au contraire, il semblait être admiratif de lui.

D'ailleurs, les deux compères profitaient grandement des qualités de chacuns lors de mémorables parties de chasse face aux créatures des plaines et des forêts qui entouraient leur village. Arebour avait développé des facultés hors du commun, tels qu'une capacité à ralentir ou accellerer le temps, qui faisait des merveilles avec les aptitudes offensives et défensives du féca.

Le plus beau jour de la vie d'Arebour était sans aucun doute le jour ou Efer lui avait demandé d'être le parrain de sa fille. Il avait ressenti un grand honneur et aussi une grande reconnaissance à son ami qui, part cet acte solennel, lui avait donné un famille. Arebour prenait son rôle très au sérieux et veiller sur sa filleule comme sur la prunelle de ses yeux. Il se faisait un point d'honneur de lui apprendre la botanique, les mathématiques, les sciences magiques et physiques pour lesquels il avait des prédispositions naturelle. Il laissait la littérature à Nefer, bien plus douée que lui dans ce domaine.

***


Pour la deuxième fois de sa vie, Efer allait quitter sa femme et son village. Cela faisait des semaines qu'il se préparait à partir et avait tout prévu pour que la boutique continue à fournir en pain le village. Sa femme était largement capable de tenir seule la boutique mais il avait demandé à la guilde qu'elle lui envoie un commis pour lui prêter main forte durant son absence. Arebour avait rempli le grenier de farine, la citerne était pleine à craquée d'eau et le cellier regorgeaient de tous les condiments essentiel à l'élaboration des pains les plus complexes.

Après avoir vérifié une douzième fois si tout était à sa place, que la Dragodinde étaient correctement chargée et qu'il n'avait rien oublié, Efer ne pouvait plus retarder l'heure de son départ. Arebour, à bout de patience, tapait nerveusement du pied adossé à une poutre de la boutique. Efer embrassa une dernière fois sa femme et sa fille et les deux amis prirent la route de Bonta. La Dragodindes gloussait en les suivants, ravie de faire un peu d'exercice.[/quote]


Dernière édition par le Ven 25 Mai - 17:22, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMar 1 Aoû - 19:09

Bonta était la capitale du Haut-Amakna. Elle s'étandait au milieu des Plaines de Cana, régions reconnue pour son ensoleillement et sa fertilité. Le terres généreuses de Cania faisait de Bonta un lieu propice au commerce qui s'y était rapidement développé. On y trouvait les meilleurs artisans du pays mais surtout le sièges de la plupart des guildes artisannes : la guilde des tisserans, celle des orfêvres et des bijoutiers, des bouchers, ou encore des alchimistes.

Comme tout artisan, Efer et Arebour avaient appris leur métier auprès d'un maitre qui les avaient incrit sur le registre de leur guilde. Durant sept années, ils avaient suivit un enseignement puis ils avaient du se rendre à Bonta pour valider leur apprentissage. Seul ce diplôme leur permettait d'ouvrir leur propre atelier et leur permet de porter le titre de Maître Artisan.

Les guildes avaient pour rôle initiale de contrôler et de garantir la qualité de la production artisanale d'Amakna, de veiller à ce que l'exploitation des resources permette leur renouvellement afin d'éviter les carences et les surproductions. Cependant, le rôle bifurqua bien vite pour devenir un contre-pouvoir suffisant pour s'opposer à la classe guerrière de la cité, cette dernière ayant tendance à surtaxer les artisans. Il en résultait désormais un savant équilibre qui faisait la prospérité du pays.

Régulièrement, les Maîtres-Artisans devaient se rendre à Bonta pour dispenser leur savoir et noter leur savoir faire dans les registres de leurs guildes, afin que leur savoir perdurent après leur mort. C'était ceci la raison du voyage d'Efer et d'Arebour.

Le voyage dura plusieurs jours mais fut agréable. Les deux amis ne croisèrent aucun brigan, trouvèrent de la nourriture en abondance. En chemin, ils croisèrent des marchands et d'autres voyageurs avec lesquels il partagèrent un peu de leur voyage.

Arebour avait laissé Efer un peu avant d'arriver à Bonta, le siège de sa guilde se trouvant hors de la ville, au sud des ramparts. Efer avait continuait seul et s'était rendu directement dans le quartier de Boulangers, au sud-est de la ville. Il logeat au siège même de la guilde et n'en sorti pratiquement pas de quatre jours durant lesquels il dicta a l'aide-intendant son savoir. Il profita de son séjour pour lire les registres des autres Maîtres Boulangers d'Amakna et nota les recettes qu'il trouvaient original afin de les essayer.

Le cinquième jour, les deux amis se retrouvèrent dans une taverne et partagèrent un bière, spécialité de la ville. Efer se rendit au quartier des bijoutier pour acheter un bijou à Nefer, puis au quartier des menuisier pour acheter un jouet à sa fille. Il lui pris un petit Tofu de bois. arebour avait eut la même idée que lui, mais avait opté pour un Taby en peluche plus grand que lui.

Au matin du sixième jour, il reprirent la route en direction de Fugass. Le voyage se présenta sans fait notable comme pour le voyage aller, enfin presque. Efer et Arebour s'étaient arrêté pour se restaurer et passer la nuit, en plein coeur de la forêt sombre. Ils avaient recueilli du petit bois qu'Efer enflammerai grâce à la magie féca. Ils s'étaient avancé plus profondemment dans la forêt à la recherche d'un gibier qui ferait office de repas.

Les compagnons n'avaient commencé à chasser que depuis quelques minutes lorsqu'ils entendirent au loin ce qui semblait être une dispute. Ils s'approchèrent discrètement et ce rendirent vite compte que la dispute avait monté d'un cran. Ils arrivèrent dans une petite clairière mais firent attention de rester caché dans les fourés.

Au centre de la clairière se trouvait une petite bâtisse de bois. Son architecture était étrange, Efer n'en avait jamais vu de semblable. Tout était de bois ou de feuille. Apparement, aucun métal ni pierre n'avait été utilisé dans sa constructions. Les ouvertures se présentaient sous des formes circulaires au lieu des classiques rectangles. Devant la maison, deux êtres encore plus étranges, grands et à la capilarité prononcée faisait face à sept hommes en armes. Efer n'appris que plus tard qu'il s'agissait de Sadidas. Le premier était un grand male au pelage rougeoyant. Le second une femelle élancée aux reflets bleutée. Elle tenait serré dans ses bras un nouveau né.

Le petit régiment étaient vétu d'un uniforme sombre dans lequels le noir et le rouge prédominaient. Parmis eux, Arebour repéra un Xélor, un Iop et un Sram, espèce à la terrible réputation. Il y avait aussi deux énutrofs et un écaflip. Un peu en retrait, un soldat qui retenait au bout de longue laisse un sanglier et quelques Tofus étaient de tout évidence un osamodas. L'écaflip semblait de toute évidence être le chef de la troupe :

- Paye nous immédiatement où tu le regretteras bien vite, hurla l'écaflip.
- Mais nous n'avons rien. Nous vous avons donné tout ce qui nous restait la semaine dernière. Les Edelweiss sont tardive cette années, nous ne pouvons plus produire de potions...
- Ca c'est ton problème, pas le miens. Si tupeux pas nous payer en potions, je trouverai bien un autre moyen de me dédommager.

La troupe émis un ricanement méchant tandis que le chef passait sa main dans les cheveux de la femelle.

- Ta femme est encore jolie, ça pourrait faire l'affaire. A moins que...
D'un geste vif, il arracha le petit des bras de sa mère. Il tenait le bébé par une jambe, dévoilà un pelage bleu vif et un crinière d'une étange couleur rose. Ce qui surpris le plus Efer, c'est que le nouveau né ne pleurait pas malgré ce traitement.

- A moins que je ne me satisfasse de ta fille!

Le male Sadida tenta de reprendre sa fille d'un geste désespéré. Mais à peine eut-il esquissé son geste que le solda Osamoda lacha contre lui son sanglier. Le mâle se trouva bloqué contre le mur de sa maison. Les soldats se jetèrent sur la femelle et commencèrent à lui arracher les peaux qui lui servaient de vêtements et commencèrent à abuser d'elle sous les rires du chef.

Efer et Arebour n'eurent pas besoin de se concerter, ils bondirent en dehors de leur cachette. D'un coup de marteau, Arebour assoma l'osamoda avant qu'il n'ai pu réagir de son côté Efer lança adroitement un glyphe enflamé sous les pieds des soldats, hormis le iop allongé sur la femelle et l'écaflip trop loin.

Les soldats, surpris, ne purent risposter et s'embrasèrent imédiatement dans des cris de douleurs et une odeur de viande grillée. Le chef, qui avait échappé au sortilège d'Efer, riposta promptement et s'éloigna du brasier. Le Iop, se releva et remonta son pantalon, visiblement mécontent d'avoir du s'interrombre. En voyant ses accolytes brûler, il devint enragé. Il planta froidement son épée dans le ventre de la femelle, puis se jeta en direction du Xélor. Arebour jeta sur la furie un ralentissement. Le Iop senti immédiatement ses jambes lourdes mais continua à foncer sur lui en criant. Le temps gagné par la magie xélor laissa juste le temps à Efer de l'immuniser. L'épée du Iop s'abbatit sur Arebour mais la lame ricocha sur lui. Arebour abatti à son tour son arme et écrasa la tête du géant sans nez.

Arebour continua à se précipiter vers la cabanne, en direction du Male sadida toujours au prises avec le sanglier. Il égorgea facilement la bête mais arriva trop tard pour sauver le Sadida : Le sanglier l'avait éventré et mangé la moitié de ses entraille. Le visage crispé par la douleur, le Sadida rendit son dernier souffle.

L'écaflip n'en revenait pas. Tout son régiment avait succombé sous les coup des deux inconnus. Ils se trouvait désormais seuls, tenant toujour le nouveau né par la jambe.

- N'a... n'approchez pas! balbutia-t-il. N'approchez pas ou je tue l'enfant.

Il approcha ses griffes du visage de l'enfant quand celui-ci se mit à rire. Surpris celui-ci regarda le bébé avec de grands yeux ronds. Un nouveau rire se fit entendre, mais cette fois ci, derrière lui. L'écaflip virevolta dans sa direction.

Une poupée étrange à la bouche ligaturée s'approchait de lui. Arrivée a ses pieds, la poupée émis de nouveau le rire aigue.

- Qu'est-ce que c'est que cette blague? hurla le félin.

Il tenta de donner un coup de pied à l'objet mais ils se rendit compte qu'il ne pouvait plus bouger. Un autre rire retenti, en provenance de la cabanne cette fois-ci et une autre poupée, plus petites celle-ci, en sorti. Elle s'aprocha du chef et leva la tête pour le fixer droit dans les yeux.

L'Ecaflip ne pu entendre le rire de la sacrifée lorsque celle-ci le tua en broyant ses jambes et ses entrailles.
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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMer 2 Aoû - 11:28

- La femelle respire encore! dit le boulanger, mais ses blessures sont grâves, je crains qu'elle ne passe pas la nuit.

- Le mâle, par contre, est bel et bien mort Efer jeta Arebour en ramassant délicatement le bébé sadida qui lui lancait de grands sourires.

Tandis qu'Efer soulevait le corps de la créature pour l'emmener à l'intérieur de la cabanne, Arebour continua à inspecter les corps qui gisaient sur le champs de bataille. La plupart étaient corbonisés par le glyphe d'Efer, il n'en restait rien.

Le chef de la troupe était le seul corps présentable, bien que seule la partie supérieure de son corps n'avait résisté à l'explosion de la poupée. Arebour contenpla un moment l'expression de surprise qui était resté gravée sur son visage félin.

- Celui là, il a pas compris ce qui lui était arrivé! pensa le Xélor. Puis il haussa la voie pour se faire entendre d'Efer qui avait pénétré la bâtisse.
- Quand même, on leur a mis une sacrée dérouillée!
- Ouais, ben on a quand même eut de la chance qu'ils nous aient pas entendu arrivé. S'ils s'étaient trop dispersés, j'aurai jamais pu en cramer suffisemment et là, ça n'aurait pas été la même histoire! Tu sais à quoi je viens de penser Arebour? C'est la première fois que je tue quelqu'un et je t'avoue, que j'aime pas beaucoup ça!

Arebour était bien forcé de reconnaitre qu'Efer avait raison. Les sept soldats parraissaient expérimentés, et sûrement que dans un face-à-face, les modestes artisans qu'ils étaient n'auraient pas fait un pli. Quoi qu'il en soit, il avaient gagné et au moins, la mère et le nourrison étaient encore vivants.

Arebour continuait sont exploration et vidait les cadavres de ce qu'ils portaient. Pas grand chose de bien interressant : quelques kamas, des étoffes partiellement brûlées, quelques pierres précieuces aussi. Le xélor les mis dans sont sac se disant que de toute façon, les malheureux n'en n'aurait plus besoin. Il se dirigeat ensuite vers l'endroit où il avait donné sont premier coup de marteau sur l'Osamoda. Le corps n'y était plus, le lâche avait fuit.

- Par la lance de Jiva! Efer, l'Osa s'est barré!
- Rejoins-moi dans la cabanne avec le bébé, c'est plus sur. Je ne pense pas qu'il osera revenir seul. En plus, tu l'a salement amoché, il devra se soigner. Le temps qu'il revienne avec tu renfort, nous aurrons passé une bonne nuit et nous serons sans doute en vue de Fugass.

***


La cabanne des Sadidas était modeste mais propre et impécablement rangée. Les légendes disaient des Sadidas que c'étaient des être qui ne faisaient qu'un avec la nature et qu'ils passaient leur temps à dormir. Force était de constater que ces deux là ne devaient pas beaucoup dormir.

L'unique pièce de la maison étaient rempli d'éprouvettes, de fioles multicolores et d'alanbics soignement rangés et apparemment méthodiquement classés. Au fond de la pièce, un grands foyer finissait de chauffer le contenu verdâtre d'un grand chaudron. Sur des étagères, une collection impressionnante d'ouvrage qui semblaient être une encyclopédie botanique au vue des illustrations qu'ils contenaient. Ils était écrits dans une langue qu'Efer ne parvenaient pas a déchifer. Sur le mur est de la maison, à côté d'une paillasse, de grands sacs étaient rempli de trefle, de menthe sauvage et d'Orchidée.

- Nos amis étaient apparemment des alchimistes s'exclama Arebour en passant la porte.
- Apparemment oui. Et d'après ce qu'on a entendu, ils étaient contraint de fournir leur travail aux soldats.

Efer avait déposé le corps de la femelle Sadida sur la paillasse et inspectait sa blessure. Ses connaissances en médecine étaient limitée. Il n'avait jamais eut affaire à une blessure aussi grave. La lame du Iop qui avait éventré la malheureuse devaient être souillée car la blessure commençait déjà à s'infecter, nécrosant les chairs sectionnées. Jamais il ne parviendrait à sauver la malheureuse, il ne pourrait que lui administrer des calmants pour atténuer la douleur.

Alors qu'il appliqué un cataplasme sur la blessure après l'avoir nétoyée, la femelle ouvrit les yeux et fixa le Féca. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sorti. Efer du approcher son oreille pour tenter d'entendre ce qu'elle tenter de dire.
- Nel... Ma fille... comment va-t-elle ?
- Elle va bien, elle n'a rien. Mon ami prends soins d'elle, elle ne risque rien.
La Sadida tenta de se relever quand Arebour s'avança pour lui montrer l'enfant. L'effort lui arracha un cri de douleur et elle failli perdre connaissance.
- Je vais mourir dit-elle, je sens que je vais rejoindre mon mari dans peu de temps.
- Non, je vous guerrirai et vous serez bientôt remise menti le Féca qui s'avait bien que cette fin était innéluctable.
- Je vous en prie, prenez soin d'elle. Promettez-moi que vous veillerez sur elle.
- Je vous le jure lui répondit Efer, partez tranquille, votre fille est entre de bonne main.

Le visage de la Sadida parut appaisé par ces quelques mots. Son corps se relacha et les spasmes qui le parcourraient s'estompère. La Sadida, au moment de rendre son dernier soupir, lacha une dernière phrase qu'Efer n'allait comprendre que bien plus tard :

- Ce n'est pas une enfant comme les autres.

Les yeux de la femelle se fermèrent à jamais.


Dernière édition par le Jeu 3 Aoû - 13:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMer 2 Aoû - 11:59

Le Tofu changea soudainement de direction et bifurqua sur sa droite. Son agilité lui permit d'échapper au traquenard que lui avait tendu l'Abraknide. Quelques mètres plus loin, le Tofu repris son chemin inital en direction du sud-ouest.

Cela faisait trois jours que son maître lui avait demandé de porter le parchemin accroché sur son dos vers la ville noire. Comme tout tofu digne de ce nom, il considérait ces missions de messager comme les plus importantes qui soient. Foi de Tofu, ne pas les mener a bien serait déshonnorer toute son espèce.

Le Tofu n'avait pratiquement fait aucun arrêt de puis son départ, si ce n'est pour boire ou se restaurer des graines qu'il trouvait en chemin. La mission est importante se repetait-il, mais si je meurt de faim, ce serait une erreur impardonnable. Ainsi, il n'hésitait pas à faire régulièrement de courtes haltes pour reprendre des forces.

Les Landes noires de Sidimotes étaient désormais en vue, il approchait enfin de sa destination, ce qui lui redonna le moral et lui permit d'accélerer à nouveau. Il traversa le pont des Drogoeufs et se dirigeat plein ouest, traversa un village surpeuplé de créatures étranges.

"Eh eh! Une foi encore Tofu, tu as fait honneur à tes frêres se dit-il. Dans quelques heures, ta mission sera rempli et tu pourras manger et te reposer tout ton saoul."

La flêche glacée qui le transperça de part en part mis un terme défnitif à sa mission et ses projets!

- En plein dans le mille! T'as vu ça? Et j'était au moins à deux cents pieds de lui!
- Tu parles, si ca en fait cinquante, c'est déjà beaucoup!
- Peu! T'es jalou de ma beauté et de mon talent c'est tout!
- De ton talent? Laisse-moi rire! Deux fois sur trois, tes flêches ne partent même pas de ton arc, et la troisième, tu te la met dans le pied!

Le visage du Crâ vira au rouge après les dernières paroles de son ami. Il s'arreta net, gromela quelques mots incompréhensibles en croisant les bras et en lui tournant le dos. L'eni laissa échapper un bruyant rire moqueur en courrant vert le tofu que le Crâ venait d'occir.

- Et hop, c'est reparti pour la chibi attitude! lui lança-t-il en ramassant la bête. Eh Chibi, tu sais quoi ?
- Quoi je sais quoi? Tu sais ce qu'elle te dit la chibi attitude?
- Ben le tofu que t'as tué, c'était un tofu domestique et il pourtait un message.

Chibi arreta temporairement de faire la tête et rejoignit Grochaud. C'était pourtant vrai, un parchemin était accroché entre les deux minuscules ailes de la bestiole.
- Ouvre le, il dit quoi?
- Attend, laisse moi le temps de le lire! Saperlipopette! Incroyable! Ali va jamais le croire!
- Quoi? Quoi?
- Tu vas jamais me croire!
- Mais quoi ? Allez, dit! Le crâ croisa de nouveau les bras et fit volteface pour tourner le dos a son ami.
- Allez, arrête de bouder, je te dit tout. Apparemment, tu viens d'envoyer au service des courriers perdu un message pour le Commandant en Chef de la Milice de Brakmar.
Chibi sursauta!
- Sérieux ? J'ai fait ça moi ? La classe quand même! C'est Maman qui va être fière de moi! Un grand sourir rempli de fiéreté se dessina sur son visage. Et que dit-il ?

Grochaud lut le parchemin :
"Avons été attaqué chez l'alchimiste. Stop. La section 12 est décimée Stop. Envoyez du renfort."

- Ben ça alors, ils ont du prendre une sacrée dérouillée les pourpres! Une section de moins pour satisfaire mes flêches, c'est pas plus mal. En voilà une bonne nouvelle!
- T'as raison. Vite, allons porter la nouvelle à Alicia!


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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMer 2 Aoû - 17:22

Ortal avait connu des jours meilleurs. Ce crétin de Xélor lui avait broyé l'épaule. Son bras pendait lamentablement le long de son corps et lui faisait un mal de chien. Sous la pression du marteau, il avait perdu connaissance quelques instant. Lorsqu'il était revenu à lui, ce fut pour voir Luther se faire exploser les jambes par des poupée.

- Quel crétin ce Luther! Il avait été nommé à sa place à la tête de la section 12 alors que ce poste lui revenait de droit. Mais voilà, ce Luther était dans les bonnes grâces du Commandant Goldrim et avait gagné ce poste par des moyens plus que douteux.

Au moins, Ortal n'aurait plus à le supporter, ni lui, ni ses ordres mais a cause de la stupidité de ce parvenu, la section 12 n'existait plus. Il lui avait pourtant dit de poster au moins deux hommes à l'orée de la clairière pour couvrir leurs arrière ou du moins, donner l'alerte. Mais non, cet imbécile avait jugé que ce n'était pas nécessaire et avait foncé droit à la cabanne! Elle est belle maintenant la section 12!

Ortal avait préféré ne pas bouger et avait feint la mort, puis quand le xélor avait ramassé le gosse, il s'était lentement glissé derrière les premiers arbres qui bordaient la clairière.

- Heureusement que j'avais préféré rester un peu en recul, sinon j'aurai cramé avec les autres! Un chance que mon Sanglier ai été nerveux! Sinon, pfout! Fini Ortal! Et mon sanglier! Qu'est-ce qu'il lui ont fait ces salopart? Mon pauvre mignon! T'avais même pas fini ton repas!

Ortal n'avait pas attendu son reste. Malgré ce foutu bras, il s'était éloigné de la clairière. Il avait marché tant qu'il arrivé à supporter la douleur mais chacun de ses pas se faisiat de plus en plus lourds. Ses forces l'abandonnaient petit à petit. Il avait soif. Il avait mal. Maintenant, il avait du mal à respirer. Il trébuchait au moindre obstacle tandis que sa vision se faisait de plus en plus trouble. Il avait fini par s'évanouir à nouveau.

- Où je suis moi ? As oui, l'alchimiste! le xélor, le feu, la poupée! Oui, je me souviens! A les fils de porkass! Ils nous ont bien eut! Sous leur air de pauvre artisan, ils nous avaient tendu un piège. Ils nous attendait pour nous tomber dessus et ils ont réussi leur coup. Mais ils m'ont pas eu moi, Ortal l'Osamodas! Ah ça non, il est pas mort le vieux!

Le soldat tenta de se relever mais ses jambes ne le portaient plus. Il devait se reposer et reprendre des forces. Malgré la douleur, il réussit à ouvrir sa besace et en sorti de la viande séchée et une gourde d'eau. Il avala difficilement une ou deux bouchées. Il fut pris d'un quinte de toux et fini par recracher ce qu'il venait d'avaler mélangé à du sang.

- Cette fois, t'es arrivé au bout mon pauvre gars! se dit-il. Ce morveux t'as broyé l'épaule et t'as certainement perforé un poumon. T'iras pas plus loin, cette forêt sera ta tombe! Mais ces lâches ne s'en sortirons pas comme ça! Brakmar me vengera. Comment qu'il l'a appelé le féca? Elfer? Eref, non, c'est pas ça. Efir... Efer! Oui c'est ça! Efer, le grand s'appelai Efer et l'autre, il l'a appelé Arebour. Oui c'est ça.

Il pris un parchemin et y nota rapidement un note au Commandant en chef. Un message concis, succinct mais suffisant pour rameuter au moins un bataillon de milice chez l'alchimiste. Il roula ensuite le parchemin et invoqua un Tofu sur le dos duquel il le fixa. Puis, en le regardant fixement dans les yeux, il dit "Tour des Ordres". Le Tofu sauta des mains de son maîtres et disparru en direction du Sud.

Ortal pris ensuite un deuxième parchemin et y nota d'une main de plus en plus tremblente un message plus long :

Cher cousin,

A l'heure ou tu liras ces quelques lignes, je ne serais certainement plus de ce monde.

Ma section est tombée dans une embusquade alors que nous prélevions nos taxes chez l'Alchimiste. Mais ces salauds nous attendaient et ils nous sont tombés dessus en traître. J'ai été le premier blessé. Ils m'ont attaqué dans le dos ces batars mais je peux t'assurer qu'ils étaient au moins trois fois notre nombre. Il les ont tous fait bruler et ont fait sauter Luther. Je ne sais rien sur ces chiens, hormis que leurs chefs s'appellent Arebour et Efer.

Venge moi cousin, ne laisse pas ce crime impuni, ce crime qui nous déshonnore, moi, notre famille et Brakmar la grande totue entière. Mon âme ne trouvera pas la paix tant que tu ne te seras pas exécuté et je n'hésiterai pas a venir hanter ta demeure tant que ce ne sera pas fait.

Ton Cousin Ortal.


Ortal invoca un nouveau Tofu, accrocha le parchemin puis fixa l'animal dans les yeux. Cette fois, il lui dit :
- "Aux mines de Sidimote."

Le tofu pris la direction de l'ouest. Ortal rendit sont dernier souffle avant que le volatile ne disparraisse.
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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyVen 4 Aoû - 11:54

Efer avait passé une nuit agitée. Les évènements de la veille avaient marqué l'humble artisan qu'il était. Il ne savait cependant pas si c'était la première fois que son mystérieux ami tuait, mais pour lui, ça l'était.

Et il n'aimait pas ça. La violence et les armes le dégoutait mais ils n'avaient pas eut le choix. Ils étaient tombé sur un véritable racket qui allaient sans doute se transfomer en linchage.

Il avaient passé une grande partie de la soirée à enerrer ce qu'ils restait des corps. Ils avaient creusé les tombes des deux Sadidas à côté de leur cabane et ceux des soldats à l'écart dans dans la forêt. Ils étaient ensuite retourné dans la cabanne pour prendre un repas. Par bonheur, Nel semblait apprécier les pains au lait d'Efer et s'était rapidement endormie.

Efer s'était allongé sur la paillasse mais avait eut du mal à trouver le sommeil. Et quand ce fut fait, il dormit mal. Arebour quant à lui, qui comme tous les xélors ne dormait jamais, avait passé la nuit à lire et relire les livre d'alchimie dont il comprennait parfaitement la langue. Il avait réveillé Efer juste avant que le soleil n'apparaisse.

- Mieux vaut ne pas trop s'attarder ici, lui avait dit Arebour. L'osa s'est enfuit et va peut-être revenir avec du renfort. Mieux vaut prendre la route avant qu'il ne soit trop tard.

Efer avait acquiessé. Ils plièrent bagage, chargèrent leur dragodinde en ajoutant les quelques affaires du bébé qu'ils avaient trouvé. Ils avaient bricolé son berceau afin qu'il se fixe correctement sur le dos de la bête.

Nel avait sourit à Efer et Arebour dès qu'elle ouvrit les yeux. Elle avala gouluement un pain au cezame. Elle n'avait rien dit lorqu'ils l'avaient allongé dans le berceau et semblait même se moquer des yeux ronds de son nouveau moyen de transport.

- Dis Efer... lança Arebour alors qu'ils arrivaient sur le chemin qu'ils avaient quitté la veille, ces poupées qui ont fait sauté l'éca, tu crois que...

Efer n'avait pas besoin d'en entendre plus pour répondre à son ami, lui-même s'étant posé la même question toute la nuit.

- Oui, je pense que c'est le bébé qui les a invoqué.
- Mais pourtant, il me semblait que les Sadidas metaient de longues années avant de maîtriser leur magie. Comment un nourrisson aurait pu faire apparaître deux poupées ?
- Je ne sais pas Arebour, mais une chose est sure, ce bébé, il est pas normal. Tu l'a entendu pleurer depuis hier ? Même pas ce matin et poutant, il avait faim! Il ne fait que sourire et des bébés qui sourient à son âge, c'est pas courant non plus.

A peine eut-il le temps de finir sa phrase, qu'un cri strident s'éleva dans leur dos suivi d'un fracas terrible. Les deux hommes virent volteface et n'en crurent pas leur yeux : La dragodinde s'étaient pris les pieds dans un enchevêtrement de plante qui l'avait fait basculé et renversé tout son chargement. Le landeau de Nel avait roulé un peu à l'écart et le bébé s'était assis dans l'herbe. Il riait de tout son saoul. Elle tenait dans ses mains les ronces qui avaient immobilisé la bête.

- Ben on dirait qu'elle ne maitrise pas que les poupées ! lança Arebour.

Efer dégagea le plus rapidement qu'il pu la dragodinde du piège végétal, la remis sur pied et la chargea à nouveau. La Dragodinde regarda le féca installer le bébé dans le landeau avec un terreur au fond des yeux.


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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyVen 4 Aoû - 15:35

Roh' Kail écrasa le tofu d'un coup de pied rageur et déchira le parchemin qu'il venait de lui apporter.

La mort de son cousin lui importait peu mais la menace qu'il avait émis à son encontre lui déplaisait au plus haut point. Il était superstitieux et il lui déplaisait qu'une telle menace plane sur sa tête. Il se laissa tomber dans son fauteuil et congédia les femelles qui l'entourait : il n'était plus d'humeur à se lancer dans des frivoleries.

Il n'avait jamais plus blairer son faignant de cousin, d'ailleurs, ils n'étaient même pas des vrais cousins. Ortal se vantait de se titre car sa mère s'étaient fait engrosser par le père de Roh lors d'une campagne de la milice Brakmarienne dans les îles pandawan. Ce souillon, paresseux et ivrogne, usait et abusait du nom des Kail et lui permettait d'accèder à des lieux qui lui auraient était fermé sinon. Mais en général, cela se limitait à des maisons closes à peine mieux que la moyenne.

Le Sang de Roh' Kail n'avait rien à voir. Ils décendaient en ligne directe d'un des plus grands chef de la milice de Brakmar, Oroch' Kail, dont le nom était indisociable de l'histoire de la ville noire. Il avait héritait de lui bon nombre de titre, dont celui de Maître des Mines de Sidimote, lesquels contenaient les plus gros gisement d'Or, de Kobalite et de Dolomite de tout Amakna. Ce concession faisait de Roh' l'un des hommes les plus puissants de Sidimote. Il était surtout l'un des grands Démons qui constituaient la garde rapprochée du Maître de Brakmar.

Le Maître des mines de Sidimote, tout comme son ailleul, était un Sacrieur de la plus belle espèce : grand, longiline et musculeux, il passait une grande partie de son temps et de sa fortune à resculpter son corps. Il faisait venir les meilleurs tatoueurs du plateau Bwork, les plus grands experts en implant des marais Crocodaïles ou les célèbres scarificateurs de Moon.

Récemment, il s'était offert une petite merveille de bijoux dont il avait lui même déssiné les moindres détails et qu'il avait fait réalisé par les plus grand joaillers de Bonta : Six crochets incrusté de diamants, saphir et émeraudes, reliés entre eux par des chaînes en or finements ciselées, plancés de part et d'autres de son abdomen et qui maintenait ses plaies ouvertes et laissaient entrevoir ses entrailles.

Comme tout sacrieur, il jubilait de sa douleur qui régénérait ses forces et amplifait ses facultés physiques et mentales. Roh'kail aimait le sang et aimait le pouvoir. Il régnait en maître absolu sur ses mines et passait rarement une journée sans trouver un bouc émissaire à tuer ou à torturer. Et lorsqu'il n'avait trouvé personne, il se contentait de violer ou de battre les femelles qu'il faisait venir deans ses appartements.

La malédiction d'Ortal l'ennuyait au plus haut points, mais il ne pouvait l'ignorer. Mais les pistes que lui avait laissé le parchemin étaient bien minces. Il fit venir es meilleurs espions et leur demandèrent de trouver des information au sujets des deux noms que lui avaient laissé son cousin : Efer et Arebour.

Il eut la réponse bien plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Apparemment ces deux là étaient originaire du petit village de Fugass, un peu au Sub de Brakmar. Cet Efer était même reconnu pour ses talents de boulangers.

Comment un simple boulanger avait-il pu mener une révolte contre la grande armée de Brakmar ? Les rebelles frappaient sporadiquement par ci par là, mais n'étaient ni assez nombreux ni assez organisé pour ne pas être maté par la milice ou être considéré comme une véritable menace. Le Commandant en Chef de la Milice réprimandait sévèrement chacune de leurs actions et les traquait sans relache. La rebellion ne durerait pas, Roh' Kail en était certain.

Le grand Sacrieur convoqua les chefs de sa milice personnelles et réuni septs sections complète, soit soixante-dix hommes, aussi expérimentés que cruels. Parmis eux, se trouvaient une bonne vingtaine de démons mineurs qui avaient hâte de faire couler le sang.

Le lendemain même où il avait reçu le parchemin, l'armée de Roh'kail pris la direction de Fugass avec pour fermes consignes de faire un exemple.


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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyVen 4 Aoû - 18:08

- Oui Alicia, tu m'a bien entendu. Une véritable armée. Elle se dirige vers un petit village d'Amakna du Sud. J'ai reconnu une cohorte entière de démon mineur que j'ai autrefois fréquenté, et je t'assure, pas de plus gentils!

Le xélor était vétu d'une toge rouge violacée percée de deux trous dans le dos à travers desquels on pouvait distinguer deux moigons qui devaient jadis être des ailes pourpres. Ogam avait longtemps servit la milice de Brakmar plus part peur de la quitter que par conviction. Ogam avait été enrolé de force lors d'une excusion des forces rouges dans le desert à l'ouest de Sidimote. C'était l'armée où l'anéantissement de sa famille. Il avait alors à peine 500 ans et était l'ainé d'une famille qui comptait cinq enfants. Son père avait accepté de le sacrifier.

Ogam n'avait jamais été le meilleur au combat mais il savait manier les mots, ce qui lui avait permis de se sortir de bien des situations. Grâce à ce talent, il avait fréquenté la pluspart des grande maison de Brakmar et connaissait plus où moins tous les dignitaires de la cité. Toujours entre deux magouilles, il s'était fait des relations dans les quatre coins du pays ce qui lui permettait d'être au courant de tout avant tout le monde.

Mais Ogam n'aimait pas Brakmar et avait horreur de ses ruelles noires. Ainsi, dès que les rebelles commencèrent leurs opérations coup de points contre la milice noire, il leur avait proposé ses service et était désormais l'un des espions les plus efficaces qui soit.

- Qui les a envoyé ? demanda Chibi, le chef de la Milice ?
- Non, ce n'est pas un régiment de Brakmar. Celle-ci viens des mines de Sidimote. D'habitudes, elle n'est là que pour protéger les trésors des landes. Elle ne s'en éloigne pratiquement jamais.
- Mais pourquoi se dirige-t-elle au Sud ? s'interrogeat un grand Iop en armure noire et or. Il n'y a rien là-bas. Quelques petits villages de paysans, mais rien qui vaille de lever une armée.
- Tu as raison Latrell, c'est étrange mais je n'ai pas encore réussi à connaitre la raison de cette levée d'arme. Ca ne saurait tarder.
- En tout cas, si elle va là-bas, ce n'est surement pas pour rien. Qu'est-ce que ces démons ont encore manigancé ?
- Nous le saurons bientôt Grochaud.

Alicia était à la tête d'un petits groupe de rebelle, petit mais trés actif. La Crâ avait l'air d'une petite fille mais avait un caractère bien trempé et avait une extraordianire aptitude à évaluer les situations et prendre les bonnes décisions. Ce n'était pas le cas de son fils Chibi qui se tenait jamais bien loin d'elle.

Chibi passait la plus grande partie de la journée devant un miroir ou à charmée toutes les jeunes filles qu'il croisait. Toujours vétu à la dernière mode et soucieux de sa coupe de cheveux, Chibi était aussi maladroit qu'il était téméraire. Le combat ne lui faisait pas peur et il avait souvent tendance à plonger tête en avant au milieu des guet-apens.

Chibi trainait souvent avec un éniripsa aux cheveux blancs. Grochaud était un stratège hors pair et une connaissance encyclopédique de toutes les terres d'Amakna. Ses connaissances lui permettait de dénicher les armes et les équipements les plus rares et les plus performantes.

Le reste du groupe était composé de trois Iops, guerriers géants sans nez, capable de défoncer un régiment entiers chacuns. Les Iop ne brillaient généralement pas par leur intelligences mais étaient fidèles et vaillants, et trés appréciés lors des soirées arosées. Sybérius et Latrell étaient les plus jeunes des trois Iops. Sybérius venait des montagne du nord d'où il avait gardé un langage au vocabulaire singulier. Lattrell quant à lui était bien plus discrêt et faisait preuve d'une rare capacité d'analyse.

Le troisième Iop était de loin le plus grand et le plus fort mais souffrait d'un énorme complexe d'infériorité. Il ne parlait que très rarement et lorsqu'il le faisait, peut de monde comprenait son accent étrange. Il était cependant le premier à donner le coup de main ou à foncer dans la mélée.

Enfin, deux fécaettes, Maribla et Ludina, finissaient de compléter le groupe.

Alicia les réunis tous autour d'Ogam et elle l'engagea à recommencer son récit. L'inquiétude se lisait sur le visage de chacun, hormis sur celui de Chibi trop occupé à refaire une maille de côtte. Puis Alicia pris la parole.

- Nous ne savons pas le pourquoi de cette levée d'arme mais Roh'Kail n'a pas la réputation d'être un tendre, ni d'avoir une passion pour les voyages. S'il a réuni ses cohortes, c'est sans doute dans un but précis. Allez rassembler vos affaire, nous partons. Nous devons repérer cette armée et découvrir ce qui se trame afin de, si nous en avons l'occasion, de faire échouer les plans de ces maudit sacrieur.

Dans le quart d'heure qui suivit, le groupe pris la direction du sud-est à la recherche de l'armée de Sidimote. Ogam quant à lui, pris la direction de Brakmar à la rencontre de ses informateurs.
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MessageSujet: Re: Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel   Efer Hash ou Les Chroniques de l'Archangel EmptyMer 11 Oct - 16:18

Ogam ouvrit les yeux et contempla le corps nu et grossier de la fille qui partageai sa couche. Il ne se souvenait pas entièrement de sa soirée tant il avait descendu les chopes de bières, mais il devait s'agir d'une prostituée excerçant ses talent dans l'auberbe de Brakmar où il s'était arrêté.

Il avait beau avoir renoncé aux valeurs de la ville rouge, certaines habitudes étaient dures à perdre. Il sourit en pensant à la tête que ferait Alicia si elle savait qu'il s'offrait encore quelques friandises à Brakmar. D'un autre côté, s'excusa-t-il, il fallait bien qu'il soigne sa couverture, un Brakmarien qui ne fréquenterai jamais les bordels ne manquerai pas d'attirer les soupçons. Il regarda encore une fois les fesses dodues qui attisaient encore ses sens, puis détourna le regard, s'habilla rapidement et sorti de la lugubre chambre. Il aurait bien fait son affaire à ce derrière, mais des affaires plus urgentes l'attendaient.

***


Au fil des jours, Nel continuait a surprendre les deux hommes. Elle grandissait à vue d'oeil. Durant la semaine qu'ils voyageaient ensemble, la Sadida avait du pousser de bien cinq centimètres et ressemblait à un bébé d'un an. La dragodinde avait subis durant tout le trajet de multiples attaques de la part de son chargement. Lorsque ce n'était pas une ronce qui la faisait trébucher, c'était une poupée qui explosait en lui brulant les plumes ou des gaz noséabonds qui lui retournait le coeur. La dragodinde était de plus en plus dure à anarcher le matin. Dès qu'elle posait le regard sur le bébé sadida, elle tentait de s'enfuir ou d'enfoncer sa tête dans le sol.

A force de patience et de ruse, Arebour et Efer parvenait toujours à l'anarcher et la conduire, mais la pauvre bête semblait traumatisée. Tandis qu'Efer attirai son attention avec quelques gourmandises, Arebour faisiat le tour du volatile pour sortir de son champs de vision afin de déposer le couffin sur son dos. Tant que le volatile ne voyait pas le bébé, tout allait pour le mieu.

Les voyageurs progressaient vers le sub. Ils avaient quitté les grandes forêt qui faisait désormais place à d'immenses plaines. Ils passèrent à proximité du village d'Amakna mais ne s'y arretèrent pas, et laissèrent sur leur droite le chemin qui menait au petit village des Drags. Au fil des jours, les plaines se transformèrent en colines cultivées. Efer et Arebour reconnaissaient peu à peu ces terres qui leur étaient familières : Ils approchaient de Fou'Gass, de leurs amis. Efer allait enfin retrouver sa femme, sa fille et sa boulangerie. Lorsqu'ils dressèrent leur bivouac, ils savaient qu'ils seraient chez eux le lendemain.
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