Histoire d'un démon
Mon enfance
Lors de ma naissance, je fus placé sous la tutelle de Sram le Fourbe et mes parents me baptisèrent Irumi, un nom mystérieux d’où je découvris les origines que bien plus tard. Mes parents et moi habitions une vieille bicoque dans les quartiers pauvres de Bonta. Mes parents n’ayant pas les moyens et les connaissances pour m’éduquez ils décidèrent d’employer ma vitesse et mon habilité a de toutes autres fin. J’étais alors âgé de 6 ans, courrant comme un diable, ma besace remplie de fruits et de pain volés. Un marchand corpulent et furax me coursait, un gourdin hérissé de pointes brandit en l’air. Un carrefour me permit d’effectuer un brutal changement de direction et de me cacher derrière des barils de bière. Le commerçant apparut derechef, la sueur coulant de son crâne dégarnie, ses yeux fureteurs me cherchant. Il poussa des jurons :
-Où es-tu coquin ! Fripon ! Chenapan ! Garnement ! Maudis sois-tu !
Mon cœur battant a la chamade, je reprenait ma route mon butin en sécurité dans ma besace.
Mon Nom
Quelques instants plus tard j’aperçus un vieillard claudiquant, une bouteille de rhum a la main, ruminant dans sa barbe fournie :
-Maudis sois-tu Irumi, maudis sois tes actes, maudit sois ta traîtrise !
Puis il disparut de mon champ de vision. Intrigué par ses paroles, je le rattrapais et l’interrogeait :
-Monsieur, j’ai cru vous entendre parler d’un certains « Irumi », qui était-ce donc ?
Il se retourna et me fixa de ses yeux gris :
-Oh oh mon petit tu es bien curieux, te conter l’histoire d’Irumi le Traître me prendrait le reste de mes années a vivre, mais si tu y tiens je vais te la résumer en peu.
« Irumi fût le premier roi de Bonta, il était aimé du peuple et combattit maintes fois la Cité Noire, néanmoins, il en revenait chaque fois, plus affaiblie et corrompus. Un jour il partit en expédition, accompagné de ses meilleurs guerriers. Il revint seul, blessé, ses vêtements en lambeaux, un sourire sadique aux lèvres, un œuf brillant et translucide en main. Irumi retourna dans ses quartiers, ignorants les questions pressantes que lui posaient les badaux. Plus tard on le retrouva, il s’était donné la mort, maudissant à jamais Bonta et ses habitants. Irumi emporta dans son funeste destin, l’œuf et ses secrets. Après son suicide nous subîtes maints assauts de la Cité Noire et beaucoup d’entre nous périrent, ma famille en faisait parti… »
Le vieillard bu une gorgée de rhum et réattaqua :
« La légende dirait que l’œuf d’Irumi, aurait été un Dofus, et qu’il aurait pu nous sauver…….. »
Le vieillard finit sa bouteille
.
-Alors tu es satisfait maintenant ?
« Je ne répondit point, la douleur était trop grande, une chose, une entité maléfique s’imnisciait dans mon esprit. Le vieillard m’avait exaspéré, il m’avait mis hors de moi, je pouvais le briser comme une simple brindille »
L’Assaut
Un puissant son retentit, faisant vibrer le sol et me faisant sortir de ma torpeur. Le cor d’alarme grondait. J’aperçu des colonnes de fumée montant au ciel, des flammes ravageaient la ville, les femmes et les enfant criaient. Je courus immédiatement vers la maison aussi vite que mes jambes me le permettaient. Elle était dévastée, mes parents jonchaient le sol, morts. Les larmes me montèrent aux yeux, mais je n’avais point le temps de m’attrister car je vis les responsables de ce carnage. Deux grands guerriers se tenaient sur le seuil. De grandes ailes pourpres poussaient de leur dos, l’un d’eux était un Ecaflip au visage balafré, au pelage noir, une épée recourbé à la patte. Le second était un Iop pourvus d’une armure intégrale, une grande épée au coté. L’Ecaflip griffes sorties, bondit vers moi et dans mon esprit la chose se libera. Un brouillard passa sur la maison, l’Ecaflip hésita une seconde, puis je sentis le plat de sa lame frapper ma tête.
Les Landes
Plusieurs jours après…. On me jeta à terre et je me réveillais. Je me trouvais dans une vaste plaine aride, à la terre noircie et a la végétation rare, les Landes de Sidimotes. Un guerrier a l’armure salie, aux ailes pourpres écorchées fût sur moi et me fis avaler de force une liqueur qui me brûla le gosier mais néanmoins me revigora «
Ailes pourpres, le cauchemar me revint sous forme de flashs rapides, flammes, cris, mort, je revis mes parent mort, la maison détruite ».Je repris mes esprits et je me rendit compte a quel point la faim me tenaillait le ventre, ma fatigue était grande mais je pouvais marcher.Nous étions une troupes, des guerriers revenant du combat tous aux grandes ailes pourpres, des prisonnier étaient encadrés de gardiens gardant un œil avertis sur eux. Au loin, une grande ville noire, aux grandes tours, entourée d’une lave brûlante, Brâkmar.
La Cité Noire
Arrivé à destination, nous autres captif fûmes accompagnés par nos gardiens dans une vieux bâtiment. On nous fit s’asseoir sur le sol froid. Je remarquais alors comme les prisonniers étaient hagards, meurtris, épuisés, par ces derniers événements. Une voix puissante appela et le vieillard alcoolique se leva accompagné de son gardien. Ils poussèrent une grande porte de marbre et revinrent quelques instants plus tard. Le regard du vieillard croisa le mien, il me pointa du doigt et hurla :
-C’est lui ! Le démon, maudis sois-tu démon !
Ses gardiens me lancèrent un regard méprisant et s’éloignèrent.
Djaul
La voix appela et mon gardien m’indiqua que c’était mon tour. Intrigué par les injures du vieillard, je poussais la lourde porte. En face de moi était sculpté un trône de marbre sur lequel était assis une forme noire. D’immenses ailes rouges poussaient de son dos noircis, de grands yeux rouges me fixaient, une épée inquiétante dans une main et une sphère dans l’autre.
-Alors c’est toi, le petit démon ? Me dit-elle.
"Elle pointa la sphère vers moi. Mes yeux s’y perdirent et la chose, l’entité se libéra et prit le contrôle de mon corps et de mon esprit. J’entendis alors résonner son rire démoniaque." Le Sans Âme
Des années passèrent. Je suis a présent âgé de 34 ans. Je me trouve en face d’une grande et sombre tour, encapuchonné, vêtu d’un manteau gris, une ombre parmis les ombres. On me surnomme désormais : Irumi le Sans Âme.
Irumi
