La toundra thybérienne est un enfer pour la plupart des êtres vivants. Situé bien au nord de Bonta, ceux qui y vivent sont considérés comme des sauvages. Il y avait très peu d'accouchement réussis dans cette région éloigné. Le froid et l'alcool que consommait les habitants avait souvent raison des nouveaux nés avant ou dès leur naissance. C'est pour cela que chaque naissance réussie était généralement fêtée et arrosée. L'euphorie qui règnait donc dans le camps nomade des Eristoffs n'était autre que cet heureux évènement. L'alcool coulait à flot et tous dansait autour du nouveau né. Vodka, comme l'avait nommé son père, se tordait dans ses draps en regardant de ses grands yeux blancs tout ce qui l'entourait puis emmener par le bruit des tambours elle se laissa emporte par le sommeil.
Glick et ses compagnons d'armes s'approchait lentement d'un camp de nomade. Ils l'avaient repéré plus tôt, au début de la nuit, car il y règnait une atmosphère de fête mais ce n'était pas ce que Glick et les autres étaient venus chercher. Un garde était nonchalement appuyé sur sa lance à l'entrée principale du camp. Glick sourit, découvrant ses dents acérés.
_"Allez y mes frères, régalez vous de leur chair! Cette nuit, nous aussi allons festoyer"
Dans un même mouvement les brâkmariens se levèrent. Le garde hébété par cette brusque apparition n'eu pas le temps de réagir. Il ne sembla même pas se rendre compte qu'une lame le traversait de part en part. Glick et ses compagnons entrèrent en hurlant dans le camp nomade, leurs armes à la main, bien décidé à se régaler de la chair ferme des barbares.
Le combat faisait rage et Nova, le père de Vodka, combattait de toutes ses forces avec son marteau. Au fur et à mesure qu'il se battait, il se rendit compte que les démons était plus fort, plus rapide, plus résistant que les nomades. Sachant que ce combat était perdu d'avance il se rua vers le plus grand des démons, levant haut son marteau puis stoppa net, une longue lame a l'aspect mi métallique mi organique enfoncer dans la gorge. Le démon se retourna lentement, fixant les yeux de Nova de son regard brûlant puis retira la lame d'un coup sec, offrant encore quelques instants de douloureuse existence à Nova.
Glick regarda le nomade mourrir d'un air amusé. Lors du bref échange visuel qu'ils avaient eu, Glick avait pû lire dans les pensées de cet homme. Ainsi donc, il cherchait à défendre l'un des seuls enfants de sa tribu? Mieux valait ne pas lui donner tort. Il se retrouna, cherchant des yeux l'endroit où pouvait être l'enfant. Une grande hutte rouge s'élevait au milieu du campement, il s'avanca vers elle, écarta la tenture de l'entrée et entra à l'intérieur. Il repèra le panier plein de drap qui contenait l'enfant. Il sourit encore de ce sourire sadique que tous lui reconnaissait puis se dirigea vers le landeau lorsqu'il entendit un craquement sec, celui de la toi que l'on déchire. Se retournant il vit apparaitre un Ange, un Bontarien. La rage ancestrale qui opposait ces deux êtres du fait de leurs convictions opposés pris le dessus et Glick délaissa le bébé pour se ruer sur l'Ange. Celui ci bougea à peine mais Glick sentit une brûlure au niveau de la gorge avant d'être projeté à terre par une onde de choc. Il passa une main sur sa gorge, du sang en coulait, ainsi que de son nez. Relevant la tête il observa avec terreur l'Ange. Celui-ci était entouré d'une aura d'un blanc laiteux parcourue d'éclair blanc qui crépitait lentement. Son regard blanc, pénétrant fixait le démon avec insistance. Il ouvrit la bouche et un son mélodieux en sortit:
"_C'est la fin."
Puis plus rien.
L'Ange sortit observer le champs de bataille. Lorsqu'il était arrivé il était déja trop tard. Les démons en avait fini avec les nomades. Il les avait donc exterminer rapidement mais non sans le dégout d'hôter la vie.Il retourna dans la tente et regarda une nouvelle fois l'enfant pour lequel il était venu.
"_Tu as de la chance, jeune enfant, que je sois arrivé à tant pour te sauver mais me pardonneras tu un jour de n'avoir rien pû faire pour ton père et ta mère..."
Il prit Vodka dans ses bras et s'élanca vers le ciel à travers la trouée qu'il avait percé plus tôt dans la tente.
