[Mariage] Un amour bourgeonnant

Durant tout son périple le jeune écaflip n'avait eu que peu de temps à consacrer à une chose tout aussi importante que sa quête: l'amour.

c'est alors qu'il se reposait sous un arbre dans le jardin du sanctuaire, qu'il eu une vision de rêve; juste là, au pied de l'arbre où il se reposait il vit Ce-Nedra entrain de dorloter une pauvre fleur abimée par le vent.

Durant prêt de 2h il regarda la sadidette s'occuper du jardin.
Il restait perché sur son arbre en restant à l'abri de tout regard lorsque Ce-Nedra se pencha pour ramasser quelques graines et laissa apparaitre son décolleté, la branche se brisa et l'écaflip tomba le nez dans la terre juste devant les genoux de la sadidette.
Il la regarda, rougit puis prit sa main.

Une lueur illumina ses yeux.

Peux de temps après il lui demanda timidement:

-Ginkaos: Ned tu sais j'avais pensé à quelque chose il rougit, baissa les yeux voudrez tu m'épouser?


... ... ...

Ce-Nedra resta longtemps à regarder son compagnon dans les yeux. Il était plein de terre, son poil ébourriffé, il venait d'écraser quelques trèfles à 5 feuilles qu'elle avait eu du mal à faire pousser, et il avait un sourire stupide accroché à son visage. Bref, il était tel qu'il avait toujours été, c'est à dire tel qu'elle avait appris à l'aimer, depuis leur voyage sur l'ile de moon, ou il lui avait preté patte forte pour fabriquer une corbeille à fruit.
C'était à son contact qu'elle avait trouvé la force de pardonner au clan ecaflip qui avait mutilé Nedra et détruit son propre clan.
Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Ginkaos, lui sourit, et lui dit d'un faux air de reproche:

- Et il t'a fallu tout ce temps pour me le demander? mais bien sur que j'accepte mon coeur! relève toi donc!

Comme il mettait du temps à se relever et ouvrait de grand yeux étonnés, Ce-Nedra attrapa Ginkaos par le col de sa tunique, le releva, et l'embrassa amoureusement.

EKarv en était à son quatorième tour d'abre, dans son évaluation de l'adversaire, pour déterminer quel angle d'approche était le plus à même de résoudre le "problème Merisier" lorsqu'il assista à la scène.

Il était abassourdi.

Non pas des sentiments que les deux ... hmm ... "poilus" partageaient ...
Il avait déjà fait les frais des talents de chanteur de "l'autre écaflip" lorsqu'il venait sous les fenêtres de sa belle bien-aimée.
Le souci étant, comme chacun sait, que toutes les cellules se jouxtent, et par conséquent, tout l'Ordre a pu en "bénéficier".
Haaa, si seulement il connaissait une autre chanson que "C'est la grosse Pendule du Gudule" ...

Mais non, ce qu'il l'étonnait, c'était cet empressement.

Il marmona dans sa barbiche :

Moi qui pensais que c'était clair ...
Bah, dans cet histoire, il y aura des déçus ...
Il y en a un, espérons que Gink ne viendra pas s'y ajouter ...

Et il quitta les jardins, laissant quelques temps de répis à son rival feuillu, préférant cette fois aller marteler du métal incandescent.

Bien des lunes plus tard, au cœur de la nuit, Ce-Nedra se faufila à l'intérieur du sanctuaire qui fut autrefois sa maison.
A pas discrets, elle pénétra dans la salle principale. Elle plongea la main dans son éternelle besace, et en sortit le parchemin qu'elle avait préparé.
"Tout chiffonné, je savais bien que je n'aurai pas dû demander à Gink."
Tant bien que mal, elle déroula et aplanit du mieux qu'elle put le parchemin
"Bon, il faudra bien que ça aille".
Elle l'accrocha par 4 épingles sur le panneau d'affichage. Le parchemin contenait le message suivant, rédigé de sa main :

Citation :

Chers amis,
Je ne sais pas si beaucoup parcourent encore ces murs, mais je souhaite quand même tenter ma chance.
Vous me manquez, mais je ne regrette pas mon choix.
Si je vous laisse ce message aujourd'hui, c'est pour vous annoncer que je me marierai samedi soir avec mon cher Ginkaos, et que j'aimerais que vous soyez présents.

En espérant vous voir bientôt

Ned.

Après avoir relu son message, elle sortit du sanctuaire, en passant par les jardins pour constater que ses arbres étaient toujours là. Karv n'avait finalement pas dû avoir le cœur de les couper. Elle sourit en se rappelant ses querelles et négociations avec le chat maladroit à propos de la distance règlementaire entre un tronc et le mur le plus proche.
Elle se dirigea alors vers les plaines de Cania, où elle avait laissé Nedra pour veiller sur son chat au sommeil lourd.