[Accepté] Wit

Le soleil était déjà haut dans le ciel de Bonta quand le jeune féca, tout de boufftout vêtu poussa la porte de la célèbre chapelle des fidèles de la non moins célèbre guilde des Archangels.

Combien de fois avait-il rêvé ce moment depuis ces longs mois ou il observait en silence, laissant traîner ses oreilles (au demeurant très belles, bien qu’un peu grandes à son goût) dans les parties autorisées au commun des mortels du sanctuaire.
Combien de fois avait-il rêvé croiser ces anges redescendus sur terre pour aider leurs semblables.
Combien de fois avait-il rêvé un jour se montrer digne d’intégrer leurs rangs.

Et un matin, enfin, le hasard lui avais donné un coup de pouce inespéré, en mettant sur son chemin des membres de la guilde avec lesquels il put parler... et combattre.
Quels moments magiques, inoubliables. Combattre côte à côte avec des Archangels, et pendant un instant se sentir un peu (rien que de penser ce mot le fit rougir) leurs égal.

Il savait maintenant que le moment était venu de passer de l’autre coté du rêve et d’en faire une réalité.

En passant la porte de la chapelle, il ne put s’empêcher de faire un petit bond en arrière de surprise. A sa dernière visite en ces lieux, des monceaux de parchemins gisaient sur le sol, parsemés de peau de saucisson et autres restes de victuailles, la poubelle débordante renversée, des envoie-le (post-it) collés ça et la.
Des taches de teinture bleue, des images cornés représentant les membres de la guilde, des poupées, un petit tas de gland... restes des épreuves de ses vaillants prédécesseurs.
" Bon sang, que vont-ils inventer pour moi... Ôh grand Féca, fasse qu’ils ne me demandent pas de ranger cette pièce..."
Il avait sans doute entendu sa prière.
Tout était classé, ordonné, sentait bon le propre. Il comprenait maintenant pourquoi les portes étaient restées closes, un travail de titan avait été fais ici.

Soudain, un léger bruissement de tissus le fit sortir de son rêve éveille, quelqu’un était là, il ou elle était sans doute dans la pièce avant son entré. Sans oser bouger d’un poil, tétanisé, il bafouilla :

- Je... euuuu... désole... je n’espionne pas par.... pardon, je... mais je cherche un formulaire de candidature dans le.... euuuu le bureau.

...

L'osaserarien descendit dans la Chapelle pour remarquer ce feca dont le visage ne lui était pas inconnu.
Ha tiens...

J'aime bien ta tenue.

Mais tu es encore là toi ?

C'est bien toi le feca qui a planté ta tente juste à la Porte de la Chapelle ?
Si tu pouvais la déplacer jusqu'à la Porte Dorée (c'est celle de la chambre froide d'Efer), ça nous arrangerait beaucoup.
(bide discret, on verra plus tard pour la chanson)

Très beaux vêtements ...
Heum ... alors alors ...
L'osa fouillait dans un tiroir... puis en sorti une grosse pile de parchemins de diverses couleurs.
Voici tous les formulaires nécessaires à ta candidature, je t'aidrai à les remplir si le besoin s'en fait sentir.

J'ai dit que j'aimais bien ce que tu portes ?

Wit reconnu de suite l’élégant osa, celui-la même qui l’avait encouragé à ne plus attendre pour postuler.

- Merci, c’est ma grand-mère qui me l’a tricoté, elle est très forte au tricot, mais là où elle excelle c’est pour faire du saucisson de bouftout, j’en ai d’ailleurs un dans mon sac, j’ai cru comprendre que vous aviez dans vos rangs un grand amateur de saucisson, j’aimerais qu’il me confirme que c’est bien le meilleur saucisson de bouftout d’Amanka.

Une plume de kwak d’une main, la pile de parchemin dans l’autre, Wit se dirigea vers le bureau pour remplir les formulaires.

- Ah, au fait, une fois ceci fait, je ne vous importunerais plus avec ma tente, j’irais chez mon oncle qui habite une toute petite ville, je mettrais donc ma tente devant la porte de la villette.

itôt le message lut, le cœur battant, le jeune féca se mit au travail pour trouver des compagnons qui l’accompagneraient dans son aventure boufftesque.
es tofus partirent dans toutes les directions avec chacun un petit message adressé aux nobles membres des Archangels présents à ce moment.
ous revinrent, fourbus et tremblants, mais seul 5 d’entre eux portaient la réponse tant espérée. Les des étaient jetés, ce soir à 20h30 (*irl time*), ma première grande aventure commençait, pour une fois, la peur n’habitait pas le jeune féca. Qui pourrait trembler aux cotés de si braves compagnons :

marv (mon noble tuteur)
theana (la gracieuse, fille de Maribla)
hibi-camu (seigneur du bon mot)
imouu (loyal confrère postulant)
imimarokun (fidèle ami de mon ancienne guilde)

it couru à l’auberge acheter des boissons pour ses nobles partenaires (et pour ceux qui auraient envie de venir les encourager), puis se mit à exercer son art, réalisant les meilleurs pains qu’il n’avait fait jusqu’à lors. Ceci fait, il planta un bâton dans le sol pour y lire l’heure... plus que 4 heures à attendre...

l avait tout prévu, sauf ça !

e grand, l’unique, le seul dieu qui ait droit de vie ou de mort sur chacun en Amanka, le très haut Serwoueur était rentré dans une de ces colères divines et cycliques, bien connues sous le nom de Mysahj’our.
’est l’âme en peine que wit pris sa plume pour envoyer un message aux 5 braves qui devaient l’aider dans sa première épreuve, afin de les prier d’accepter de se rendre devant l’entrée du donjon, non pas ce soir mais dans deux jours à l’heure convenue (*jeudi 20H30 IRL Time*). Mettant comme post-scriptum qu’en cas de problème ils pouvaient se mettre en contact avec lui afin de fixer un rendez-vous qui leurs conviennent.

es voix du Serwoueur sont impénétrables et ses Mysahj’our sont longues souvent, et douloureuses toujours.

ne humble maison Bontarienne, un vieux féca assit sur un fauteuil confortable, ses petits enfants assis à même le sol du grand salon, un grand feu crépitant dans la cheminé. C’est ainsi que nous retrouvons Wit entourée de sa petite famille, au soir de sa vie, fatigué mais heureux de la vie bien remplie qu’il a eut la chance d’avoir.

"Alors comme ça les enfants vous voulez encore que je vous raconte mes épreuves d’admission au sein des Archangel. Frodur, mon grand, vas me chercher mon album veux-tu ?
Voilà, merci, venez autour de moi les enfants, vous verrez mieux."



"Là voyer-vous, c’est l’entrée du donjon en Talinéa, je me rappelle ce moment comme si c’étais hier, je n’avais aucune idée de ce que j’allais trouver passé la porte, mais je brûlais d’impatience de la franchir."



"Ah, comme nous étions fier à l’époque, je peux me vanter d’avoir fréquenté la crème de la crème, là vous reconnaissez tonton Kimimarokun, mon tuteur Smarv à ses côtés, et oui, c’est bien ton parrain ma petite Osaboum, la petite Etheana qui n’étais pas encore la grande guérisseuse que vous connaissez maintenant, le fier Chibi-camu celui-la même qui vous a fait tant rire au mariage de tati Olga, et pour finir votre papy qui vous aimes."



"Après nous êtres battus contre les sous-fifres, nous étions enfin arrivés devant le maître des lieux, le grand Bouftou Royal, à qui j’étais bien décidé de faire signer ma cape. Mais têtu comme il est, il n’a rien voulu savoir, nous avons donc du en venir à une discussion plus musclée."



"A cette époque nous étions prêts à en découdre avec n’importe qui, et ce n’est pas cette grosse boule de laine qui allait nous empêcher d’avoir de pour quoi nous étions venus."



"Enfin, j’étais près de lui, je lui mis une plume dans la patte et lui présenta ma cape pour qu’il la signe. Puis, je lui donnais une bonne leçon pour lui apprendre à être plus conciliant à l’avenir."



"Ce n’est qu’une fois sortis que je pris le temps de regarder ma cape, et je dois avouer qu’à ce jour, je n’ai toujours pas compris pourquoi il avait écris cela."

Le vieux féca referma l’album d’un geste vif, ce qui fi sursauter tous les enfants présents. Il porta un regard vers le mur du fond et vis sa vieille cape, il ne put réprimer une petite larme, tant de souvenirs affluaient à présent.

"Bon les enfants, il est l’heure de se coucher, faites un gros poutou à papy, et si vous êtes sages, demain je vous raconterais mon épreuve suivante."

our la seconde fois, nous nous retrouvons dans la maison où Wit après des années de lutte coule ses dernières années, heureux auprès des siens.
Le soir venu, comme à son habitude, dans le grand salon, à côté de la cheminée, Wit entouré de ses enfants et petits enfants s’apprête à leurs raconter une de ses aventures.

"Alors mes chéris, que voulez-vous que je vous raconte ce soir ?"

Le jeune Frodur file telle une flèche vers la bibliothèque et en ramène le vieil album qu’il pose ouvert sur les genoux de son grand-père, tous les enfants hurlent alors en cœur :

"Ta deuxième épreuve papyyyyyyy"

Wit pris un court instant pour laisser les souvenirs de cette aventure lui revenir en mémoire, s’éclaircis la gorge à la manière très glaireusement distingué que seul les grands-pères savent faire, puis, commença son récit.

"J’étais tranquillement, comme à mon habitude à l’époque, en train d’expliquer mon point de vue à une bande de scarafeuilles, quand soudain un tofu messager vint s’écrouler de fatigue à mes pieds portant avec lui un message des plus mystérieux :"

Citation :

Ta dernière épreuve commence maintenant.
Rejoint-moi à la tour dévasté.
Ekarv

"Peux après, je retrouvais Ekarv, noble cousin de mon tuteur le puissant SMarv, indisponible pour l’instant comme vous le verrez plus tard.
Et là en ce lieu lugubre j’appris enfin en quoi consisterai mon épreuve.
Je devais, grâce à des énigmes retrouver 3 membres de l’Archangel qui avaient chacun un objet pour moi. Ces 3 objets une fois rassemblées me permettraient d’accomplir la fin de mon épreuve."



"La première de ces énigmes m’emmenait à la pointe de la péninsule des gelées où je rencontrais Dame Alicia, plongée dans ses pensées, embrun de mélancolie devant ce paysage magnifique.
Usant de tous mes tours et aidé de quelques fées d’artifices, j’arrivais à lui rendre le sourire ainsi qu’a récupérer un pot rempli d’une gelée verte.
j’avoue que son sourire comptait bien plus pour moi que ce pot "



"Mon second rendez-vous se trouvait en la demeure des Archangels, là, à ma grande surprise j’y trouvais Dame Nel. Quel honneur d’être assaillit de questions par l’Oracle, a chaque réponse, mon cœur battait tant par la peur de la décevoir que par le plaisir d’être à ses côtés. Ah, mes enfants, n’en dites rien à votre grand-mère, mais à cette époque j’étais éperdument amoureux d’elle, amour impossible s’il en est."

A ce moment, la jeune Ecaramel épaula, puis décocha une flèche qui de fichait en plein dans le cœur de Wit, comme seul les enfants dans leur innocence savent faire.

"Mais papy, elle ressemble drôlement à grand-mère cette dame ?"

A ces mots, Wit ne put que rougir en répondant :

"euuuuu……. oui….. merci de le remarquer ma petite Ramel…. c’est vrai, j’ai toujours pensé que les Sadidas étaient les plus belles créatures qui virent le jour en Amanka.
Enfin… toujours est-il que je ne dut pas tant la décevoir puisque à la fin je reçut un autre pot, bleu cette fois "



"Pour finir, je compris pourquoi ce n’était pas mon noble tuteur qui m’avait guidé dans cette épreuve. Je le trouvais très occupé et tout en sueur de piocher comme un forcené dans la mine d’Astrub.
Je reçut un troisième pot, rouge cette foi , ainsi que la suite de mon épreuve. J’avais donc un pot de gelée de chaque couleur, et où peux-t-on aller avec ça ?"

A ces mots, les plus âgés et déjà aguerris dirent en cœur

"L’île des Wabbiiiits !!"

"Et oui, je devais pénétrer dans le célèbre château. A cette époque j’avais quelque peux parcouru l’île, mais quant au château je n’avais aucune idée d’où il se trouvait et de comment y pénétrer."



"Ah mes enfants, quels dédales, que de dangers sur le chemin du château. J’étais accompagné comme presque toujours de tonton Kimi, et du Puissant Jam, sans qui je n’aurais jamais pu accomplir ni la moitié de cette mission, tant son savoir et sa force nous furent utile."



"Enfin ! Après des heures d’errances et de combats acharnés, nous étions devant le château.
J’introduisit les 3 clés durement acquises, et l’immense porte s’ouvrit dans un lugubre grincement."



"Après plusieurs combats des plus violents, je m’écroulais, vaincu pas le nombre des assaillants… et un peu aussi grâce au surpuissant glyphe du non moins puissant Jam…
Mais qu’importe, j’étais heureux, ma mission était un succès. Mon destin désormais ne dépendait plus que du résultat des délibérations des membres de l’alliance."

Comme à son habitude, Wit referma vivement l’album, puis levant les yeux vers l’horloge s’écria :

"Bon sang, je me suis laissé aller, vous avez vu l’heure ? Allez bizou et zou, tout le monde au lit avant que je me fasse gronder."

Seul dans la grande pièce, le regard dans le vague Wit se remémorait son attente du résultat des votes à son égard, mais ceci est une autre histoire…