Une nuit surréaliste, mais sympathique.

Et bien... je ne sais pas par où commencer.

Arraignée du matin...

Tout à commencer par une certaine frustration. Je ne parvenais plus à obtenir mes chères pattes d'arakne... j'ai donc décidé de favoriser leur accumulation par une augmentation de ma chance légendaire (mouais). J'ai pu, grâce à Ogam, mettre les mains sur des Puissantes Bottes de Poursuite, ce qui m'a déjà aidé. Mais j'ai décidé de me faire faire une Bowisse par mon amie Cara.

Après quelques moments de récolte sur les larves vertes (toujours avec Ogam), j'ai pu en accumuler assez pour cette cape. Ayant contacté Cara, je me mets en route pour la banque pour récupérer les derniers éléments requis.

Jamais deux sans trois

A l'intérieur de celle-ci, une vague connaissance m'appelle et me demande de sortir pour m'offrir un présent. Méfiante, je demande à ce charmant bambin de DrX d'y aller pour moi... en effet il ne craint pas les coups et sait fuir le combat rapidement. Il se mit donc rapidement en chemin.
En effet, dehors attendait la personne en question. Mais DrX remarqua également Konino qui se cachait au loin. Son sens de l'à-propos étant peu adapté, il se mit à crier tout haut que Nel n'était pas une naïve, et qu'elle ne sortirait pas par la porte. Konino s'attaqua donc à lui...
Il fuit aussitôt le combat, et fut rappelé par mon mystérieux donateur. Toujours moqueur, DrX décida d'y retourner. Le donateur eut juste le temps de lui confier une rose pour moi avant qu'il ne se fasse à nouveau attaquer... mais il protégea la fleur en s'enfuyant et parvint à la conserver.
Lorsqu'il me l'apporta, mon opinion était faite : le donateur était un complice de Konino qui me pourchassait encore.

Je partis de la banque par une porte dérobée et me rendit chez le Tailleur. Cara ne se fit pas attendre, toujours serviable. Hélas, elle avait été suivie par Konino qui l'avait sans doute entendu dire qui était sa cliente... Il m'attaqua donc.
Je me battis férocement, mais mes poupées se mirent à mal fonctionner. De toute façon le combat était perdu d'avance... le féca encaissait déjà mes coups de Ronces sans faiblir. Ma transformation en arbre ne me permit que de me venger un instant de sa bassesse avant de succomber.

Le retour du roi

Pour retourner voir Cara il me fallait de l'aide... Et j'eus une idée.
La Taverne n'était pas loin. A cette heure si matinale il y était sans doute... je m'y rendis donc. Et bien sûr il était là. Cela ne faisait que quelques jours qu'il était venu me voir et que nous avions percer l'abcès, mais ce matin il allait pouvoir se faire pardonner.
Ce fut donc Latrell qui m'accompagna chez le Tailleur... ^^
Konino y était toujours, mais la vue de l'ancien Archangel auprès de son Oracle sembla la refroidir. Je pus donc donner à Cara ce qu'il lui fallait.

Comme à son habitude (elle m'avait déjà cousu de superbes sacs à la contenance extraordinaire) elle fit des merveilles et me tendit une superbe Bowisse presque parfaite. Je lui sautai au cou et lui donnai les teintures que j'avais préparé à son attention auparavant. Nous nous quittâmes ravies, sous les regards de Konino...
Ce dernier me chuchotta à l'oreille de le rejoindre dans le Kano...

Black and White

Je décidai de m'y rendre par un chemin détourné, ce que je fis sans attendre.
Nous nous y retrouvâmes donc et pûmes y discuter. Nous partagions, malgré une farouche hostilité proche de la haine, un respect profond pour notre sens commun de l'honneur. Je lui parlai de ses méthodes peu reluisantes près de la banque et il m'assura, à ma grande surprise, que mon mystérieux donateur n'était en aucun cas son complice ! Je rougis au oreilles de ma bêtise... il me fallait le retrouver. Mais Konino me retint par la cape (que je dégageai au passage, mes capes ayant la facheuse habitude de disparaître entre ses mains) et m'attira dans un coin.
Il me tendit un sac. Etonnée, je pu voir à l'intérieur de celui-ci de nombreux objets...
Des arcs, des baguettes... des marteaux forgemagés, un monceau d'épées... des bijoux, des ceintures, des bottes et des capes !
Je le regardai, incrédule. Il souriait... Au creux de mon oreille il m'expliqua :

Le Grand Jeu était féroce entre les Anges et les Démons, et les combattants de valeur étaient admirés des deux côtés. Konino voulait nous féliciter de notre mérite et nous encourager à nous battre...
Tout d'abord mon premier réflexe fut de ne lui répondre que par mon mépris, mais il sut trouver les mots justes pour me convaincre. Je confiai donc ce précieux sac à DrX (qui cognait contre le dos de Konino depuis quelques minutes en criant "méchant, vilain !!!") et filai à la recherche de mon mystérieux donateur, non sans avoir adressé à Konino un regard lourd de sens.

Où est Charlie ?

Après avoir recherché sans réussite (et en avoir profité pour affronter à nouveau Konino, amicalement... enfin presque), je parvins enfin à retrouver la personne que je cherchais.
Je lui présentai mes plus plates excuses et il eut l'extrème amabilité de les accepter. Il m'expliqua alors qu'il aimait offrir des cadeaux aux gentes demoiselles et, tout en devisant gaiment à propos de mon état civil il me tendit un paquet en souriant. Je l'ouvris, interloquée, et faillis le faire tomber en reconnaissant son contenu.

Il s'agissait d'une cape... une cape du Wa ! Elle était loin d'être de mauvaise facture et resplendissait. Je mis une bonne minute à articuler ma première phrase...
Je refusai ce cadeau, trop beau pour être honnête. Mais il me rit au nez et m'expliqua que cela ne le dérangeait pas, et qu'il me l'offrait de bon coeur. Génée, je ne pus que lui offrir mes précieux gants d'Alchimie, ceux qui m'avaient procuré tant de joie depui si longtemps... mais je voulais qu'il sache combien son présent m'avait touchée.

Je me retrouvais donc avec un sac d'objets admirables et un paquet vide sous le bras, en train d'observer mon reflet avec cette superbe cape dans le Zaap du Village auprès d'un Iop hilare devant mon enthousiasme naïf. Je n'eus d'autre réaction que de lui sauter au cou et de sortir au plus vite mon carnet de notes afin de m'asseoir et de conserver le récit de cette folle soirée...

Et durant tout ce temps, le Iop resta en face de moi et m'observa écrire en souriant.

Jolie soiree nel ^^.Sympa le coup de la cape du wa!!!!!!!!!Tu crois qui m'apprecie lol ;p

eh ben... y'en a qui ont du bol... autant que de vivre aussi aventureusement (ca existe ce mot ?).